Le prix de vente est indiqué sur les factures. Une fois que le prix de vente a été accepté par le client, ce dernier est tenu de régler la facture selon les conditions fixées avec Tobogan Antiques dans les 7 jours de la conclusions de la vente.
Si le client demande à Tobogan Antiques d’organiser le transport, l’intégralité du règlement de l’emballage et du transport devra être effectué avant tout envoi des marchandises, à l’exclusion des éventuels taxes et droits de douanes qui pourront être facturés à l’arrivée des marchandises à destination.
La marchandise reste la propriété de Tobogan Antiques jusqu’au versement intégral du règlement.
Dans le cas d’un transport assuré par Tobogan Antiques (option sur demande avec cotation préalable) :
Le client devra ouvrir le ou les colis en présence du livreur et vérifier l’état de la marchandise avant de signer le bon de livraison et noter en cas de dommage toutes les réserves.
Le client devra notifier à Tobogan Antiques dans un maximum 48 heures suivant la date et l’heure de livraison les éventuels accidents, photos à l’appui, et en gardant les éléments d’emballage.
Dans le cas contraire, les assureurs pourraient exclure toute couverture.
Exceptionnel Cabinet néo-Renaissance attr. à H.-A. Fourdinois
France
1893
Haut : 240 cm ; Larg. : 124 cm ; Prof. : 56 cm
Cabinet réalisé en noyer, sculpté dans le répertoire décoratif de style Renaissance. Sommé d’un fronton décoré d’urnes et de deux putti encadrant un cartouche daté « 1893 ». En partie supérieure, le cabinet ouvre à deux portes richement ouvragées de motifs architecturaux, tels les pilastres, les bandeaux et les niches mettant en scène un couple en costume Renaissance. En partie basse, deux tiroirs surmontent la table console présentant deux belles caryatides pour les pieds antérieurs. L’ensemble repose sur quatre pieds patins godronnés.
Biographie :
La Maison Fourdinois est fondée en 1835 par Alexandre-Georges Fourdinois (1799-1871). L’Exposition Universelle de Londres en 1851 est sans conteste leur premier grand succès artistique et public. L’obtention de la Grande médaille pour un buffet néo-Renaissance déclenche un effet de concurrence chez les autres ébénistes, tant la presse est unanime pour saluer leur réussite. Son fils Henri-Auguste (1830-1907), formé au dessin par l’architecte Duban, l’orfèvre Morel à Londres, avant de travailler avec le bronzier Paillard, s’associe avec lui en 1860. Ses qualités de dessinateur sont remarquées à l’Exposition Universelle de Londres en 1862, où le jury lui décerne deux médailles « d’Excellence de Composition et d’Exécution ». Fourdinois diversifie alors ses activités, ajoutant la tapisserie à l’ébénisterie et à la menuiserie, exécutant des « ameublements complets et riches ». Henri-Auguste se retrouve seul à la tête de l’entreprise, qu’il porte alors à son plus haut sommet aux Expositions Universelles de 1867, en remportant le Grand Prix (classe 14 et 15) et de 1878 à Paris. Outre les commandes qu’il réalise pour le Mobilier de la Couronne, il produit également des meubles de grande qualité pour la haute bourgeoisie parisienne. La période 1862-1880 marque véritablement l’apogée de la maison Fourdinois qui demeure pour de nombreux ébénistes, qu’ils soient français, anglais ou américains, l’exemple à suivre, voire à détrôner.
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