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Lot n° 19

Hyacinthe RIGAUD (1659-1743) Portrait de Claude...

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Hyacinthe RIGAUD (1659-1743) Portrait de Claude Thiroux de Villercy (1680-1735) Huile sur toile 81 x 65 cm Quelques soulèvements et enfoncements anciens dans la partie basse, repeints dans les fonds ATTENTION ! Les enchères et ordres d’achat sur ce lot sont soumis à condition. Afin de pouvoir enchérir sur ce lot, une caution d’un montant de 5.000 euros vous sera demandée. Merci de prendre contact avec notre étude avant le dimanche 3 mars : contact@dupontassocies.com ou 02 98 88 08 39. Si vous n’avez pas pris contact avec notre étude avant le passage du lot, vos enchères ne seront pas prises en compte Please note that bids and absentee bids on this lot are subject to conditions. To bid on this lot, a deposit of 5000 € will be requested. You must contact the auction house at contact@dupontassocies.com or 0033 2 88 08 39. If you did not contact our office before the start of the auction sale. Your bids will not be taken into account. Peint en 1708 – (Paiement inscrit aux livres de comptes en 1708 pour 150 livres, puis en 1709 pour 150 livres) Inscription postérieure, au dos, sur la traverse médiane du châssis : M.r Thiroux de Villercy Référencé au catalogue raisonné en ligne : https://www.hyacinthe-rigaud.com/catalogue-raisonne-hyacinthe-rigaud/portraits/1021-thiroux-de-villercy-claude2 Bibliographie : Roman, 1919, p. 138 [Jacques de Villery], 142, 145, 149 ; James-Sarazin, 2003/2, cat. I, n°861 et 890 [sans propositions] ; Perreau, 2013, cat. *PC.1006, p. 211 [Claude Thiroux de Villercy] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.1053, p. 357. Origine : Tableau redécouvert par Philippe Jamault Expert, dans une collection particulière familiale où il était conservé depuis le XIXe siècle. Nous remercions Monsieur Stéphan Perreau Docteur en Histoire de l’Art à l’université Paul Valéry - Montpellier 3 qui à rédigé la notice à suivre. Stéphane Perreau est l’auteur de - Hyacinthe Rigaud – Le Peintre des rois (Nouvelle presse du languedoc – 2004) - Hyacinthe RIGAUD Catalogue concis de l’œuvre (Nouvelle presse du languedoc –2013) - Catalogue raisonné en ligne : https://www.hyacinthe-rigaud.com/catalogue raisonne-hyacinthe-rigaud Stéphan Perreau est également musicien professionnel, auteur de trois enregistrements de musique ancienne. Il est spécialiste de la musique française sous la Régence Notice : Resté jusqu’ici orpheline, l’image du portrait de Claude Thiroux de Villercy (1680-1735) par Hyacinthe Rigaud est une redécouverte du catalogue de l’artiste. Peint en 1708 pour 150 livres (prix équivalent à un buste sans les mains) , le jeune homme de 28 ans pose face au spectateur, tourné de trois-quarts vers la droite de la composition, vêtu d’un habit veste de soie brune, galonné d’or et boutonné de même sur le devant. Du col ouvert s’échappe une dentelle fine venant agrémenter ordinairement la chemise de coton sous la veste. Seul le bras droit est visible, caché à partir du coude par un grand drapé de velours bleu sur le devant, enserrant dans son entier le buste jusque sur l’arrière, à gauche. Le modèle porte une perruque à hauts tignons légèrement recourbés en leur sommets, caractéristiques d’une mode courante autour des années 1705-1710. En précisant que son œuvre avait été peinte selon le procédé de « l’habillement répété », Rigaud avouait ainsi qu’il s’était inspiré d’un modèle antérieur, comme c’était couramment le cas en cette période de grande activité de l’atelier. L’agencement du manteau — avec ce drapé recourbé sur le devant masquant à peine l’habit veste à gros boutons —, connut un réel engouement et sera repris pour une dizaine de portraits dont l’une des plus célèbres répétitions fut celle du portrait du sculpteur François Girardon (1627-1715), aujourd’hui au musée des Beaux-arts de Dijon . Considéré lui-même par l’artiste dans ses comptes comme une reprise d’après un modèle antérieur , ce Girardon évoquait déjà un item originel qui reste encore à redécouvrir. Quatre autres portraits sont également connus pour avoir emprunté la même attitude : trois représentant des anonymes et un quatrième figurant en 1711 Jean Martin de La Chapelle . D’autres clients du peintre, militaires quant à eux, bénéficièrent d’adaptations voisines, à l’instar des portraits de Bonaventura Ortaffa en 1715 ou du comte de Sparre en 1717 , l’artiste habillant leurs bustes armés par le même drapé au pli près. Dans le cas du Thiroux, deux des meilleurs aides du moment — Jean-Baptiste Montmorency et Claude Bailleul —, participèrent au chantier en recevant respectivement 7 et 10 livres pour leur travail de duplication de l’habillement. Ce type de collaboration, présent dans bien d’autres ateliers européens (on pense à Van Dyck ou Rubens notamment), permettait à Rigaud de gagner du temps pour qu’en dernier recour

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