Luigi Serena (1855 - 1911) Lot n° 3

Luigi Serena (1855 - 1911) Portrait d'une femme au voile blanc, 1880-1885 Crayon et fusain sur papier 60,5 x 45,7 cm (léger) Signature : "L Serena" au recto Éléments particuliers : au verso, étiquette de la Banca Popolare di Asolo e Montebelluna avec les références de l'inventaire Provenance : Banca Popolare di Asolo e Montebelluna ; Veneto Banca SpA à LCA Bibliographie : O. Stefani, " Luigi Serena 1855-1911 ", Ponzano Veneto, 2006, pp. 169 et 174, ill. 139 Statut de conservation. Soutien : 80 État de conservation. Surface : 80% (rousseur) Luigi Serena, le peintre préféré de la bourgeoisie trévisane au tournant des XIXe et XXe siècles, n'eut pas d'élèves directs, mais il fut admiré par les jeunes artistes pour son esprit bohème et anti-bourgeois, ainsi que comme référence morale, devenant un jalon dans l'horizon artistique de la Marca. Ce sont les artistes d'avant-garde, menés par Arturo Martini, qui ont promu l'exposition posthume de Serena peu après sa mort en 1911. Bien qu'il travaille principalement en province, l'artiste participe avec succès aux expositions les plus importantes de l'époque : Venise (1881), Milan (1883), Turin (1884), Florence (1886), Paris (1888) et Munich (1890). Il fait partie des invités à la Biennale de Venise de 1897 (Eugenio Manzato, "Treviso", in "La Pittura in Italia. L'Ottocento", Milan, 1990, p. 213). La feuille a été identifiée par Eugenio Manzato en 2002. "Après avoir soigneusement étudié le sujet, Serena met en évidence, sans hésitation, les caractéristiques fondamentales de l'apparence physique et du caractère d'un être humain. (...) Dans le portrait d'une femme au voile blanc, Serena représente magistralement une figure aux traits presque folkloriques, avec une sensibilité picturale dans la mesure où les différentes gradations de clair-obscur rappellent diverses intensités chromatiques, qui confèrent à l'expression psychologique de la femme une note d'intensité émotionnelle absorbée et spirituelle" (O. Stefani, "Luigi Serena 1855-1911", Ponzano Veneto, 2006, p. 169).