Gazette Drouot logo print
Lot n° 18

Angel OTERO Untitled (SK-NG, série Album) –...

résultat :
Non Communiqué
Estimation :
Réservé aux abonnés

Angel OTERO Untitled (SK-NG, série Album) – 2013 Peinture à l’huile et peaux de peinture à l’huile collées sur toile Signée, datée et titrée au dos « SK-NG » 102 × 81,50 cm Oil paint and oil paint skins collaged on canvas; signed, dated and titled on the reverse 40.15 × 32.08 in. Provenance : Kavi Gupta Gallery, Chicago Acquis directement auprès de cette dernière par l’actuel propriétaire Angel OTERO Citation : « Pour moi, très tôt, l’art consistait à peindre des paysages... puis un gars m’a montré des images d’un tableau de Pollock et ça m’a choqué ; C’était très libérateur que le monde accepte cela comme de l’art. » — Angel Otero L'approche artistique d'Angel Otero combine des méthodes de formation et de déformation, une façon de travailler qui aboutit à des images et à des objets qui semblent être en perpétuel devenir. Parmi ses œuvres les plus illustratives, on peut citer ses "peaux de peinture". La singularité de l’œuvre d’Otero est indissociable de son espèce particulière d’innovation formelle orientée vers les processus. Peignant à l’envers, il applique de la peinture à l’huile sur de grandes plaques de verre. Une fois que ceux-ci ont séché (ce qui peut prendre jusqu’à deux semaines), Otero décolle la peinture à l’huile de leurs surfaces avec un ensemble de «lames», puis colle leurs compositions bouclées sur la toile, modifiant leurs surfaces brisées avec des gestes, des formes et des lettres peints supplémentaires. « Ces procédures, m’a dit Otero, produisent des surprises auxquelles je suis devenu accro ». Assemblées négativement – comme une estampe ou un film photographique – les récentes invocations textuelles de la philosophie du XXe siècle d’Otero (qui incluent des citations de Sartre, entre autres figures totémiques) servent également d’essais visuels sur l’instabilité métaphysique de notre propre époque étonnamment irréfléchie et culturellement abasourdie. Angel Otero’s approach to art making combines methods of formation and deformation, a way of working that results in images and objects that seem to be in a continual state of becoming. Among his most illustrative bodies of work are his so-called “paint skins,”. The singularity of Otero’s work is indivisible from his particular species of process-oriented formal innovation. Painting in reverse, with a nod to the filmMemento(2000), he applies oil paint onto large sheets of glass. Once these have dried (which can take up to two weeks), Otero peels the oil paint off their surfaces with a set of ‘blades’, then adheres their buckled compositions onto canvas, amending their broken surfaces with additional painted gestures, shapes and letters. “These procedures”, Otero told me, “produce surprises to which I’ve become addicted”. Assembled negatively – like a print or photographic film – Otero’s recent text-based invocations of twentieth-century philosophy (which include quotes from Sartre, among other totemic figures) also serve as visual essays in metaphysical instability for our own stunningly unreflective, culturally dumbfounded time.

Titre de la vente
Date de la vente
Localisation
Opérateur de vente