JEAN-PIERRE GIBRAT
MATTÉO, Futuropolis
Une pause pour Anechka, illustration originale
réalisée en 2022. Signée. Aquarelle et encres
acryliques sur papier
47,2 × 36,3 cm (18,58 × 14,29 in.)
Jean-Pierre Gibrat commente : « J'aime ce grand dessin. Il ne comporte pas de rouge, ce qui est très rare chez moi. J'aurais pu nouer un foulard rouge autour du cou du personnage, les miliciennes en portaient souvent. Et le ciel est d'un bleu limpide, ce qui est aussi très rare dans mes travaux. Bref, une identité singulière. J'aime cette lumière, cette pose, ce visage concentré sur l'allumage de la cigarette, cette peau qui reflète la flamme… » L'artiste a de l'affection pour cette jeune polonaise venue défendre la République espagnole. Composition parfaite, arbres plantés dans un style nabi, taches claires là ou le soleil perce le feuillage (« C'est super à faire, ça rend toujours bien… Je ne m'en prive pas ! ») et même un chien pour la note chaleureuse, compensant la présence des trois fusils et de l'arme de poing que la jeune femme porte à la ceinture. Car Anechka, avec son visage d'ange, est un ange exterminateur. Donnant la mort avec frénésie, elle en paiera le juste prix. Ici, revient-elle d'un massacre ? « On ne peut pas savoir, avec elle… »
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