Louis-Ferdinand CÉLINE. 2 L.A.S. «LouisFerd» et «LFerd», Copenhague décembre 1947, à son ami l’éditeur Jean-Gabriel Daragnès; 1 et 2 pages in-fol.
Sur la venue de Daragnès à Copenhague.
28 décembre. Il l’attendra à la gare le 5 janvier. «J’écris à Marie C. [Canavaggia] qu’elle te porte enfin ces deux manuscrits! la bougresse! L’argent qu’on en pourra tirer sera pour son voyage ici la malheureuse. Qu’elle en dessèche… Finie la Voilier! J’ai rompu les amarres. Son procès en épuration est remis “sine die”, alors je peux crever de manque d’avoine! Je résilie. Clause XI de mon contrat. […] Popol [Gen Paul] ne doit pas être drôle dans l’intimité, même de la déesse, il a trop de fantômes autour de lui même pour le muscadet! Il ne jouit pas autant qu’il aurait pensé… Il ferait bien de venir nous voir»…
Mercredi [fin décembre]. Mikkelsen a réservé les chambres à l’Hôtel d’Angleterre, «situé admirablement, à 2 pas de l’Ambassade, en pleine ville, tous les michtagons ne descendent que là». Détails sur l’exposition pour laquelle vient Daragnès. Céline dessine un plan de l’endroit, avec la place et la «statue équestre», l’hôtel, l’ambassade de France, l’Opéra, le «Palais École des Bx Arts», la «Rue Bredgade → Mikkelsen»…
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