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Lot n° 7

JOSE MARIA SICILIA (Madrid, 1954). "Maguelone...

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JOSE MARIA SICILIA (Madrid, 1954). "Maguelone I", 2005. Aquarelle sur papier japonais. Présente l'étiquette de la galerie Estarte, Madrid. Œuvre exposée dans : "Magelone : Broto, Sicilia, Valente", galerie Estiarte, Madrid 2006. Signé et titré dans la partie inférieure gauche. Dimensions : 51 x 50 cm ; 70 x 70 cm (cadre). La lumière et l'obscurité, le chaos et le cosmos, l'ordre et le hasard sont l'avers et le revers de la philosophie vitale et artistique de José María Sicilia. Dans cette composition de grand format, la latence cosmique et la lumière mystique sont suggérées par l'utilisation de la cire (que Sicilia a toujours comprise dans sa symbolique plastique de la trace, de la poésie, de l'éphémère et de la mémoire) sur un fond sombre comme le ciel nocturne. Sicilia commence ses études à l'École des beaux-arts de Madrid, qu'elle abandonne en 1980 pour s'installer à Paris. Deux ans plus tard, il présente sa première exposition personnelle, dans un style conforme au néo-expressionnisme alors en vogue en Europe. Par la suite, ce sont les différents objets du monde quotidien qui deviennent les protagonistes de ses œuvres. Aspirateurs, fers à repasser, ciseaux, seaux, etc., seront au centre d'un nouveau langage dans lequel Sicilia accordera une importance plus grande et progressive au traitement des textures. Son travail est organisé en séries sur les natures mortes, les paysages et, les plus connues, sur les quartiers de Bastille et d'Aligre, où il vit et travaille. C'est au milieu des années quatre-vingt que son travail a connu un grand retentissement national et international. En 1986, il présente à la Blum Helman Gallery de New York un ensemble d'œuvres qui témoignent d'une forte épuration du style antérieur, vers une peinture abstraite dans laquelle il élimine progressivement toute référence formelle. Ce nouveau style se reflète dans les séries "Tulipes" et "Fleurs". Dans les années 90, cette esthétique réductionniste affectera la gamme chromatique, laissant les formes suggérées par la réflexion de la lumière sur la surface. Un nouveau traitement matériel à la résonance poétique subtile, à base de cires qui laissent les thèmes floraux légèrement transparents, ramène la couleur dans une œuvre déjà pleinement consacrée. José María Sicilia a reçu le Prix National des Arts Plastiques (1989), et est représentée au Musée Reina Sofía de Madrid, au MOMA et au Guggenheim de New York et au CAPC de Bordeaux, entre autres centres.

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