au chiffre de l'impératrice douairière Maria Feodorovna (1881-1894) et de l'impératrice Alexandra Feodorovna (1894-1917), en vermeil doublé d’or entièrement pavée de brillants (diamants d’origine dessertis et remplacés) et surmonté d’une couronne impériale. Une pierre manquante.
Russie, règne de Nicolas II (1896-1917).
Sans poinçon apparent.
H. 7,6 x L. 4,8 cm. Poids brut : 29,2 g.
Historique
Être demoiselle d’honneur à l’époque de la Russie tsariste était considéré comme très prestigieux. À partir du règne de l’impératrice Catherine II, les dames d’honneur des impératrices russes portaient des chiffres dits « de demoiselle d’honneur » reprenant le monogramme de la personne qu’elles servaient. Ces broches précieuses étaient ornées de diamants et attachées à un noeud de ruban bleu de la couleur de l’Ordre de Saint-André que les demoiselles portaient sur le côté gauche du corsage. Le revers était soit ajouré, soit plein. Lorsqu’une nouvelle impératrice montait sur le trône ou à la mort d’une impératrice douairière, le monogramme était modifié. Outre le titre de demoiselle d’honneur et la broche à chiffre, elles recevaient également d’autres privilèges notables comme une pension à vie.
Littérature
U. Tillander-Goldenhielm, “The Russian Imperial Award System”, 2005.
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.