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Lot n° 700

Psalterium Psautier liturgique En latin, manuscrit...

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Psalterium [Psautier liturgique] En latin, manuscrit enluminé sur parchemin France, sans doute Paris, vers 1250-1260 (nécessairement après 1228) Avec de nombreuses initiales ornées (bestiaire, oiseaux, grotesques) et bout-de-lignes à l'encre rouge, bleue et or (poissons, grotesques) 225 ff., précédés d'un feuillet de parchemin, manuscrit lacunaire, manque a priori a minima 10 ff. entre les ff. 6-7, 36-37, 53-54, 71-72, 89-90, 111-112, 132-133, 155-156, 197-198, lacune du premier feuillet de chacune des grandes divisions textuelles (Psautier divisé en huit parties, introduites par les Psaumes 1, 26, 38, 52, 68, 80, 97, 110 [ici lacunaires] et un feuillet introduisant les Cantiques), manque aussi la fin des Psaumes (absence du Psaume 150) [collation : i6, ii7 (-1, de 8, manque i), iii8, iv7 (-1, de 8, manque viii), v8, vi8, vii7 (-1, de 8, manque i), viii8, ix7 (-1, de 8, manque v), x8, xi7 (-1, de 8, manque viii), xii8, xiii8, xiv8, xv6 (-2, de 8 ?, manquent i et ii), xvi8, xvii8, xviii7 (-1, de 8, manque vii), xix8, xx8, xxi7 (- 1, de 8, manque viii), xxii8, xxiii8, xxiv8, xxv8, xxvi8, xxvii7 (-1, de 8, manque iv), xxviii8, xxix8, xxx6, suivis de 3 ff. de gardes de parchemin], écriture gothique « formata » à l'encre brune foncée, lettres d'attente dans les marges, initiales filigranées or ou bleu avec décor filigrané encre rouge ou bleue, initiales ornées introduisant chaque changement de psaume, bout-de-lignes filigranées or, bleu et rouge au décor géométrique ou ornemental, parfois zoomorphes, prolongation de la dernière initiale filigranée par une décor filigranée bleue, rouge et or ornant la marge inférieure de chaque feuillet. Manques signalés ci-dessus. Quelques décharges des initiales historiées manquantes. Quelques feuillets salis (ff. 50v, 51, 110v-111), sinon bon état général. Reliure à ais de bois, sans couvrure, dos à 6 nerfs apparents, reliure contemporaine, contregardes absentes, tranches dorées avec traces de ciselure (tache sur le plat supérieur, ais de bois frottés). Dimensions de la reliure : 200 x 135 mm ; dimensions des feuillets : 190 x 125 mm. Typique de cet art gothique parisien vers 1250, ce manuscrit est sans doute à rapprocher d'un petit groupe de manuscrits copiés et enluminés pour des princes et membres de la haute aristocratie. Nous ne connaissons pas le premier commanditaire de ce Psautier et la recherche des feuillets manquants permettra peut-être de retrouver des informations précieuses. Par le soin de la mise-en-page, les initiales ornées parfois avec un bestiaire ou volucraire des plus raffinés et les bout-de-lignes filigranés (poissons, grotesques), il se rapproche des mise-en-pages et de la qualité par exemple du Psautier de Blanche de Castille, circa 1225-1275 (Paris, BnF, latin 10434) ou encore le Psautier dit de Wenceslas (Los Angeles, Getty Museum (Ms. Ludwig VIII 4). Par leur composition - calendrier, psaumes, cantiques, litanies - ces livres étaient certes destinés en premier lieu à la prière. On recommandait de réciter vingt-cinq psaumes par jour, à l'exception du samedi. Par la clarté de leur mise en page et la richesse de leur illustration, ils firent aussi office de manuel d'apprentissage de la lecture et d'enseignement de l'Écriture sainte pour les jeunes membres de l'aristocratie. PROVENANCE 1. Manuscrit copié et enluminé en Ile-de-France (Paris ?), peut-être à l'usage d'une église avec des liens berruyers ou berrichons (?) (présence de saint Guillaume et saint Etienne, dont Inventio corporis sancti stephani, Vincent, Laurent, Eloi, Pantaléon, Agathe, au calendrier ; saints Etienne, Laurent, Vincent et Agathe aux litanies (fol. 218)). Sur des bases stylistiques, ce manuscrit se rapproche d'un petit groupe de psautiers copiés et enluminés pour des cercles royaux. Nous pensons en particulier au Psautier dit de Saint Louis et de Blanche de Castille, circa 1225-1235, enluminé par le « Maître de l'atelier de Blanche de Castille (Paris, Bibl. de l'Arsenal, MS 1186) mais dont l'exécution est plus tôt que le présent manuscrit. Plus proche, relevons le Psautier de Blanche de Castille, circa 1225-1275, (Paris, BnF, latin 10434 : identifié par M.-H. Tesnière comme le Psautier cité sous le n° G 2090 parmi les joyaux du roi Charles V en 1380 à Saint-Germain-en-Laye) et le Psautier dit de Wenceslas, circa 1250-1260 (Los Angeles, Getty Museum, Ms. Ludwig VIII 4). D'autres rapprochements peuvent être faits avec les Psautiers suivants : New York, PML, MS 729, Psautier dit de Yolande de Soissons et Philadelphie, Free Library, Lewis E 185 ; Cambridge, Fitzwilliam Museum, ms. 300, Psautier dit d'Isabelle de France, fondatrice de l'Abbaye de Longchamp. Une datation post quem est déduite par la présence de saint Guillaume, évêque de Bourges au calendrier (10 janvier, encre bleue). Mort en 1209, le saint homme fut canonisé en 1218, huit ans seulement après sa mort. Sa piété exemplaire fut recon

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