Jean FAUTRIER (Paris 1898- Chatenay Malabry 1... Lot n° 72

Nu debout, 1926 Dessin à la mine de plomb et estompe 40 x 25 cm à la vue Signé en bas à gauche Fautrier Bibliographie : Catalogue de Yves Peyré, page 326, reproduit pleine page La femme est chez Fautrier un sujet central, réaliste ou suggérée, elle est une source d’inspiration inépuisable dans son œuvre. Avec ces nus de femmes, nous nous situons entre 1923 et 1926, lorsque l’artiste était soigné à l’hôpital par Mademoiselle Berthe Léonie Pierson, infirmière, suite à son gazage en 1918 lors de la Première Guerre mondiale. À cette époque Fautrier se place déjà à contrecourant de ses contemporains. « Je me refusais à entrer dans une école quelconque, cubiste ou autre. J’estimais que le cubisme était une chose finie, et le surréalisme, qui était à la mode alors, également une chose finie, je dirais même une chose finie d’avance. » En perpétuelle opposition et recherche d’une nouvelle expression artistique, il dessine des figures étonnantes de réalisme et griffonne des silhouettes avec un coup de crayon rapide que nous lui reconnaissons immédiatement.