CÉLINE (Louis-Ferdinand Destouches, dit Louis-Ferdinand).
Lettre autographe à un ami. S.l., « 21 août » [1936]. 2 pp. in-folio, une fente restaurée, trace d’onglet dans une marge.
« Mon pote, tu as toujours, je l’imagine, cette aimable relation avec une amie de Mr Rouché [Jacques Rouché, directeur de l’Opéra, mais aussi alors directeur de l’Opéra-Comique par intérim]. Veux-tu (contre finance) l’alerter au sujet d’UNE PETITE MIENNE AMIE, ANCIENNE DANSEUSE A L’OPERA-COMIQUE, qui voudrait bien être réintégrée (à la suite d’une tournée malencontreuse en Amérique). LA PETITE S’APPELLE LUCETTE ALMANZOR (24 ans). 3 ans Conservatoire. 3 Opéra comique. 1ère catégorie danseuse. Syndiquée. Il s’agit d’un petit coup de pouce. Une simple réintégration dans le corps de ballet de la maison. Veux-tu t’en occuper ? Toute ma reconnaissance t’est acquise en plus de l’affection.
JE PARS EN RUSSIE. Je reprends au dispensaire le 15 octobre. Je t’écrirai en route. [Pour dépenser les droits d’auteur rapportés par la traduction russe du Voyage au bout de la nuit, le rouble n’étant pas convertible, Céline effectua, de la fin du mois d’août à septembre 1936, un voyage en Russie qui lui inspira son fameux libelle Mea culpa, publié le 28 décembre 1936 chez Denoël et Steele.]
La petite, si tu veux voir cette personne, est à ta disposition. Je répète : Lucette Almanzor, 108 boulevard Berthier, Paris »
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