à fond miroir en placage d'acajou et bois sculpté et doré ; la ceinture ouvrant un grand tiroir en bâti de chêne blond dévoilant trois casiers dont un casier à petits rangements et abattant.
Les montants antérieurs à l'effigie de bustes de sphinges en bois sculpté et doré, la poitrine saillante et les ailes en arrière, montés en gaine se terminant par des pieds nus. Entrée de serrure à trèfle, serrure à trois pênes, ornementation de bronze ciselé et doré.
Estampille de G. Jacob (estampille utilisée de 1765 à 1796) et Jurande.
Dessus de marbre bleu turquin.
France, fin du XVIIIe siècle.
Hauteur : 86 cm - Largeur : 129 cm - Profondeur : 59 cm
(Très bel état général, restaurations, petits accidents et manques)
À la fin des années 1780, Georges Jacob réalise du mobilier «à l'étrusque» inspiré de l'antiquité gréco-romaine, la plupart du temps dessinés par le peintre Jacques-Louis David et que ce dernier fera figurer dans plusieurs de ses tableaux. C'est d'ailleurs l'amitié qui lie les deux artistes et la puissante protection de David qui permet à Jacob de traverser la période révolutionnaire sans être trop inquiété des rapports qu'il a entretenus avec les princes de la maison royale et les différents membres de l'aristocratie.
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