Asie centrale, vers 1800
Velours rouge brodé de fils d'or et d'argent sur bourre et de sequins, rehaussé de fil de soie vert, bordure frangée, doublure en Ikat. La partie inférieure est décorée d'un motif en symétrie composé de fleurs de grenade et de tulipe au milieu d'arabesques feuillagées. (Petites déchirures).
135 x 190 cm (au plus large)
Ce type de couverture était placée sous la selle, les côtés évasés recouvrant le dos et les flancs du cheval. Il s'agissait d'objets de luxe, signes d'affirmation d'un statut social élevé. Les chabraques en feutre étaient conçues pour un usage quotidien, tandis que celle-ci, faite de riches étoffes et d'éléments ornementaux, était destinée à un usage cérémoniel. Ainsi la silhouette du cheval et, par conséquence le cavalier qui en était maître, était mis en valeur, proclamant ainsi son rang et sa richesse.
Oeuvre en rapport :
Musée des Beaux Arts de Lyon, Inv. SN-OA 272 et SN-OA 271, provenant de la mission Charles-Eugène Ujfalvy.
Photographie d'archive de la fin du XIXe siècle figurant Mirsiddikhan Tura, begh de la région de Chorjui (Ouzbékistan).
An Ottoman or Central Asian silver-embroidered velvet saddle cloth, circa 1800
Provenance :
Collection Jean-Charles Tauzin (1889-1957)
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