REVOLUTION : Actes des Apôtres (Les), commencés... Lot 664
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REVOLUTION : Actes des Apôtres (Les), commencés le jour des Morts, et finis le jour de la Purification. P., 1789- 1791.
8 volumes . in-8°, reliures plein veau marbré, dos à 5 nerfs guillochés ornés de caissons dorés, pièces de titre basane vert bouteille (rel. de l'époque), (usures) Chatrian, Curé de Saint-Clément, Député".
Bel ensemble d' « une des feuilles royalistes les plus célèbres, et de toutes celles de l'époque la plus spirituelle et la plus piquante, fondée par Peltier » (Hatin).
Rivarol, Mirabeau le Jeune, Bergasse, Montlosier, Lauraguais, entre autres, collaborèrent à ce journal qui parut de novembre 1789 à octobre 1791, environ tous les deux jours. (Hatin, pp. 94- 96; Martin & Walter, Journaux, 8).
- tome I : un frontispice gravé, une introduction, n° I-30, un épilogue
- tome 3 : un frontispice gravé, une introduction, n° 61-90, un épilogue
- tome 4 : un frontispice gravé, une introduction, n° 91-120, un épilogue
- tome 5 : un frontispice gravé, une introduction, n°121-150, un épilogue
- tome 6: un frontispice gravé, une introduction, n°151-180, un épilogue
- tome 7: un frontispice gravé, une introduction, n° 181-210, un épilogue (avec un pl. gravée dépliante au n° 210)
- tome 8 : un frontispice gravé, une introduction, n° 211-240, un épilogue
- tome 9 : un frontispice gravé, une introduction, n° 241-270, un épilogue
Exemplaire de l'abbé Laurent Chatrian (1732-1814), curé de Saint-Clément (près de sa ville natale, Lunéville), de 1778 à 1789. « A partir du 28 juin 1790, Chatrian siège aux Etats généraux, en remplacement de l'abbé Bastien, curé de Xeuilley, décédé. Passif, il ne se fait pas remarquer, se bornant seulement à protester contre les mesures anticatholiques de l'Assemblée et le vote de la Constitution civile du clergé. Le 4 janvier1791, il refuse de prêter le serment constitutionnel qui lui est imposé et qu'il qualifie d' « impie » Son refus catégorique témoigne de la profondeur de sa foi et de sa fidélité à son évêque, Monseigneur de La Fare, qui a déjà quitté son diocèse dans la nuit du 7 au 8 janvier 1791, pour se réfugier à Trèves. Après la clôture de l'Assemblée Nationale, le 30 septembre 1791, Chatrian, reconnu comme réfractaire, revient en Lorraine. Privé de sa paroisse et de tout traitement, il s'établit à Lunéville. Les mesures hostiles aux prêtres réfractaires le frappent, mais elles ne menacent pas sa vie. Il décide d'émigrer à Trèves en mai 1792, pour retrouver son évêque et quelques prêtres déjà réunis par l'exil. » (Juliette Français)
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