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Lot n° 510

Camille Claudel, 1864 Fère-en-Tardenoise – 1943...

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FEMME LISANT UNE LETTRE Hauteur : 38 cm. Signé, cachet de fondeur octogonal posthume "Reproduction Agrandissement", numéroté "4/8". Certificat d'authenticité joint par le Comité Camille Claudel, février 2024. L'œuvre sera inscrite au catalogue raisonné en préparation (n° 2021 - 0438 B). Fonte de bronze, patine brun foncé. Le projet remonte aux années 1895-97, c'est-à-dire à la période ultérieure de l'artiste, plutôt orientée vers la politique. Après 1892, elle se consacre à des scènes intimes. Le retrait intime est également perceptible dans la présente œuvre. La femme est ici représentée à l'abri d'un toit en toile, comme isolée de son environnement. On se souvient toujours de Camille Claudel comme de la partenaire d'Auguste Rodin, alors surpuissant en termes d'importance. Son talent n'a donc longtemps pas été apprécié à sa juste valeur. A l'âge de dix-sept ans, elle s'installe avec sa mère et ses frères et sœurs près de Montparnasse pour étudier la sculpture à l'Académie Colarossa, car les femmes n'étaient alors pas admises à l'école des beaux-arts de Paris. Avant même le départ de leur camarade d'études Alfred Boucher pour Florence, celui-ci convainquit Rodin de prendre ses élèves. S'ensuivit la fameuse relation amoureuse entre Camille et Rodin. Elle se déroula difficilement et prit fin au bout de dix ans. Camille exposa régulièrement avec succès au Salon de Paris. Ce n'est qu'après sa mort qu'elle reçut une reconnaissance mondiale méritée. Le musée d'Orsay a organisé une exposition qui a remis son œuvre à l'honneur. Présentations permanentes désormais au Musée Camille Claudel, ouvert en 2017. A.R. Littérature : Cf. Rodin et Camille Claudel, Musée Rodin, 30 novembre 2018. Cf. le catalogue de l'exposition, Camille Claudel sort des réserves, musée Rodin, 29 novembre 2018. Cf. Cody Delistray, Rediscovering the Overlooked Talent of French Sculptor Camille Claudel, Frieze, 29 janvier 2018. Cf. Thomas Ettl, Camille Claudel. La suppliante du Quai de Bourbon. Une psychanalyse fictionnelle, Giessen 2014. Cf. Josef Adolf Schmoll gen. Eisenwerth, Rodin und Camille Claudel, Munich 2000. Cf. Barbara Krause, Camille Claudel. Une vie dans la pierre. Nouvelle vie, Berlin 1990. Cf. Reine-Marie Paris, Camille Claudel. 1864-1943, Francfort-sur-le-Main 2007. (1401584) (11) Camille Claudel, 1864 Fére-en-Tardenois - 1943 Montdevergues/ Vaucluse FEMME LISANT UNE LETTRE Hauteur : 38 cm. Signée, marque de fonderie octagonale posthume "Reproduction Agrandissement", n° "4/8". Accompagnée du rapport d'un expert du Comité Camille Claudel, février 2024. L'œuvre sera incluse dans le prochain catalogue raisonné (no. 2021 - 0438 B). Bronze ; fonte à patine brun foncé. Le dessin date de 1895-97, donc de la période créative plus tardive et plus politique de l'artiste. Littérature : cf. Rodin et Camille Claudel, Musée Rodin, 30 novembre 2018. cf. Camille Claudel sort des collections de réserve, catalogue d'exposition, Musée Rodin, 29 novembre 2018. cf. Cody Delistray, Rediscovering the Overlooked Talent of French Sculptor Camille Claudel, Frieze, 29 janvier 2018. cf. Thomas Ettl, Camille Claudel. La suppliante du Quai de Bourbon. Une psychanalyse fictionnelle, Giessen 2014. cf. Josef Adolf Schmoll Gen. Eisenwerth, Rodin und Camille Claudel, Munich 2000. cf. Barbara Krause, Camille Claudel. Une vie dans la pierre, Berlin 1990. cf. Reine-Marie Paris, Camille Claudel. 1864-1943, Frankfurt on the Main 2007.

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