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Lot n° 60

Théodore Géricault (1791-1824), Entourage de. Portrait...

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Théodore Géricault (1791-1824), Entourage de. Portrait de Jean-Louis-André-Théodore Géricault Circa 1824, crayon, aquarelle et gomme arabique sur vélin marouflés sur carton Collé au dos une étiquette du catalogue de la vente Gosselin reprenant l'inscription manuscrite et précisant aquarelle. 32 x 24 cm Attributs des arts Crayon, encre, estompe sur carton Inscription : La méduse 6,5 x 20,5 cm Provenance : - Collection De Musigny - Collection Madame de Champy - Collection Madame Tullier-Blum - Collection Madame Amiel - Collection Larrey ( ?) - Vente Gosselin 7 mars 1953 Bibliographie : - Germain Bazin, Théodore Géricault, étude critique, documents et catalogue raisonné. Vol. 2, L'OEuvre: Période de formation. Paris, 1987, p. 331, qui met l'œuvre en rapport avec le portrait de Géricault par Horace Vernet. N°17, reproduit. - Lorenz Eitner, Géricault sa vie, son œuvre. p. 244, traduction Paris 1991. ill. 129 (œuvre en rapport). Inscription manuscrite au dos : « Portrait peint (ou dessiné ou colorié) par lui-même. Les attributs de ce portrait sont de son ami M. De Musigny. Ce portrait fut donné par M. de Musigny à Madame Champy qui le laissa comme souvenir à Mme de Tullier-Blum. Il m'a été offert par sa fille Madame Amiel en sa mémoire (voir sa lettre du 25 mai 1875). Larrey ( ?) » Géricault icône du romantisme Théodore Géricault dont nous fêtons aujourd'hui le bicentenaire de son décès, 1824 - 2024 est un artiste qui a révolutionné la peinture du début du XIXe siècle. Caractérisé par son attrait pour le pathos et le tragique, le regard qu'il amène sur le romantisme naissant inspirera tout un mouvement. Les peintres romantiques qui l'ont connu ou qui ont suivi ses préceptes de peintures lui vouait presque une dévotion. Ses reliques hantaient bien souvent les ateliers, des masques mortuaires, des sculptures de sa main ou des pinceaux lui ayant appartenus étaient monnaies courantes. À tel point que le masque mortuaire, dernier portrait de l'artiste se retrouve à être le plus diffusé avec celui de l'ex empereur décédé trois ans plus tôt. Notre portrait dont l'auteur peut être débattu, est un témoignage de cette époque et de la transmission, parmi lequel des reliques rappelle le souvenir de l'artiste. D'une réalisation complexe, notre aquarelle démontre la technicité de son auteur. L'image elle, peut faire penser au portrait que livrait Horace Vernet vers 1822, 1823. Nous le rappelions plus haut, l'engouement pour l'image de l'artiste a suscité beaucoup de vocation au tournant des années 1820-1830 et il est difficile de donner notre œuvre à l'artiste ou à un admirateur émérite. La provenance est quant à elle exemplaire, les différents propriétaires avaient un lien avec l'artiste plus ou moins proche. Le mot au verso nous les indiquant est signé par Félix Hippolyte Larrey (1808 - 1895), fils de Dominique - Jean - Larrey, chirurgien des armées de Napoléon Ier, lui-même le sera pour Napoléon III, la famille étant également très proche de Girodet dont Dominique Larrey était le médecin personnel.

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