La Maison de ventes POUSSE-CORNET vous annonce qu’elle présentera aux enchères publiques le dimanche 22 septembre 2024 sa dernière redécouverte : une peinture d’Alexandre-François DESPORTES (1661-1743) représentant une Nature morte aux pièces d’orfèvrerie de Thomas Germain
Nature morte aux pièces d'orfèvrerie de Thomas Germain, vase de porphyre, porcelaine chinoise, pêches et bigarades.
Toile
Hauteur : 186 cm
Largeur : 100 cm
Dans la bibliographie, le tableau est mentionné comme signé et daté de 1740.
Restaurations anciennes
Étiquette d’exposition hommage à Chardin, à la galerie Heim Paris 1959, intitulé le buffet, numéro 41.
Historique :
- Proviendrait des collections de Jean Baptiste Machault d'Arnouville (1701 - 794) (Lastic, 1969);
- collection Jean-Baptiste-Claude Odiot, sa vente Tableaux anciens etmodernes (école française duXVIIIe siècle) et objets d’art et decuriosité provenant de lasuccession de feuM. Odiot, Paris, 25-26 mars 1869, n° 3;
- collection comte de La Béraudière;
- collection Louis Guiraud, Paris;
- collection Jacques Helft;
- offert par Jacques Helft à Monsieur et Madame Arturo Lopez Wilshaw
Bibliographie :
- Michel Faré, La nature morte en France, Genève, Pierre Cailler, 1962, vol. I, p. 210, vol.2, repr. 321 ;
- Georges de Lastic, Catalogue raisonné de l'œuvre peint et dessiné de François Desportes, mémoire de l'Ecole du Louvre, dactylographiée, 1969, n° 1379;
- Michel et Fabrice Faré, La vie silencieuse en France. La nature morte au XVIIIe siècle, Fribourg, Office du Livre, 1976, repr. 90;
- Jacques Helft, Nouveaux poinçons, Paris, éditions Berger-Levrault, 1980, p.384-385, repr. avec son cadre probablement d'origine;
- Christiane Perrin, François Thomas Germain orfèvre des rois, Saint-Rémi-En-l'Eau, éditions Monelle Hayot, 1993, p. 98;
- Dominique Chevé, Fabrice Faré, "Les tableaux de trompe-l’œil ou la jouissance de l'illusion", Le Trompe-l’œil. De l'Antiquité au XXème siècle (sous la direction de Patrick Mauriès), Paris, Gallimard, 1996, p. 206
- Pierre Jacky, François Desportes (1661-1743), thèse de doctorat, dactylographiée, Université de Paris IV, Sorbonne, 1999, t. IV, p. 812-813.
- Georges de Lastic, Pierre Jacky, Desportes, Catalogue raisonné, Saint-Rémi-En-l'Eau, éditions Monelle Hayot, 2010, vol. 1, p.224 et vol.2, p. 229, n°P820, repr. en noir et blanc.
- Michèle Bimbenet-Privat, Florian Doux, Catherine Gougeon, Orfèvrerie de la Renaissance et des temps modernes, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle La collection du musée du Louvre, Dijon - Paris, éditions Faton – Louvre édition, 2022, Vol.2, p.195.
- Christophe Huchet de Quenetain, l'orfèvre Besnier (1686-1754), 2024, rep.p.249.
Expositions :
- Exhibition of old french Gold & Silver plate XVIth to XVIIIth century, A. Seligmann Galleries, New York, décembre 1933, n°81, repr. avec son cadre probablement d'origine.
- Exposition Orfèvrerie française civile de province du XVIème au XVIIIème siècle, Paris, musée des Arts décoratifs, 1936.
- Exposition Hommage à Chardin, Paris, Galerie Heim, 6 juin - 10 juillet 1959, n°41.
Expert : cabinet Turquin et associés, Stéphane Pinta . Visible uniquement sur RDV chez l’expert 69 rue Sainte Anne 75002 Paris (0033 1 47 03 48 78).
Pour soumettre vos objets pour estimation, merci de prendre contact avec Guillaume ou Amélie CORNET commissaires-priseurs par téléphone (02 54 78 45 58) ou de nous envoyer des photos par email ([email protected])
COMMISSION ACHETEUR
Les acquéreurs paieront en sus des enchères les frais et taxes suivantes :
Le paiement se fait au comptant pour l'intégralité du prix, frais et taxes comprises. L'adjudicataire pourra s'acquitter par les moyens suivants:
- espèces jusqu'à 1000 euros frais et taxes compris (15 000 euros lorsque le débiteur justifie qu'il n'a pas son domicile fiscal en France et qu'il n'agit pas pour les besoins d'une activité professionnelle).
- chèques français établis à l'ordre de SVV POUSSE CORNET. Les chèques étrangers ne sont pas acceptés.
- virement bancaire : RIB ou IBAN sur demande à l'Étude
- Carte bancaire
IDENTITÉ DE L'ACHETEUR
Tout adjudicataire doit donner son nom et son adresse en présentant une pièce d'identité pour la bonne tenue du procès-verbal.
DÉLIVRANCE DES LOTS ACHETÉS
Les lots ne seront délivrés à l'acquéreur qu'après paiement intégral du prix, des frais et taxes. En cas de paiement par chèque non certifié, la délivrance des objets pourra être différée à l'encaissement définitif. Les lots adjugés demeureront aux risques, frais et périls des adjudicataires, dès l'adjudication prononcée, alors même que leur délivrance n'aurait pas lieu.
RETRAIT DES ACHATS
Les achats sont à retirer sur place le soir de la vente ou dans les dix jours suivants (horaires d'ouverture : du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00). Au-delà, des frais de magasinage seront facturés, 10€ par jour. Dans tous les cas, les objets sont sous votre entière responsabilité et nous déclinons toute responsabilité en cas de perte ou de dégradation lors du transport ou du stockage dans nos locaux.
GARANTIES
Conformément à la loi, les indications portées au catalogue, compte tenu des rectifications annoncées au moment de la vente et portées au procès-verbal de la vente, engagent la responsabilité du Commissaire-priseur ainsi que celle des éventuels experts ayant décrit le lot. Le délai de prescription des actions en responsabilité civile engagées à l'occasion des ventes volontaires est de cinq ans à compter de l'adjudication. Les objets sont vendus en l'état.
L'exposition préalable de la vente ayant permis aux acquéreurs l'examen des objets présentés, aucune réclamation ne sera admise une fois l'adjudication prononcée. Les dimensions et poids sont donnés à titre indicatif, ainsi que les indications sur l'existence d'une restauration ou d'un défaut. L'absence d'indication de restauration ou de défaut ne garantit pas que le bien en soit exempt. Inversement la mention de quelques défauts n'implique pas l'absence de tout autre défaut. Les reproductions au catalogue sont aussi fidèles que possible à la réalité mais n'ont pas valeur contractuelle, la proportion des objets pouvant ne pas être respectée et une différence de tons ou de coloris étant possible.
ASSURANCE
Dès l'adjudication, l'objet est sous l'entière responsabilité de l'adjudicataire. L'acquéreur est chargé de faire assurer ses acquisitions lui-même. Le Commissaire-priseur décline toute responsabilité quant aux dommages que l'objet acquis pourrait encourir, et ceci dès l'adjudication prononcée.
DÉFAUT DE PAIEMENT
A défaut de paiement par l'adjudicataire, après mise en demeure restée infructueuse, le vendeur peut dans un délai de trois mois suivant la vente, opter pour la remise en vente sur folle enchère de l'adjudicataire défaillant, soit pour la résolution de plein droit de la vente. En cas de remise en vente, l'adjudicataire défaillant devra acquitter la différence entre le prix pour lequel il s'était porté acquéreur et le prix définitivement obtenu lors de la remise en vente. Dans tous les cas, l'adjudicataire défaillant pourra être redevable de dommages et intérêts.
Par ailleurs, le commissaire priseur se réserve le droit de procéder à toute compensation avec les sommes dues à l'adjudicataire défaillant.
ORDRE D'ACHAT ET ENCHÈRES TÉLÉPHONIQUES
Les ordres d'achat et enchères téléphoniques sont un service rendu par le commissaire priseur. Ils ne seront pris en considération que confirmés par écrit, accompagnés d'une photocopie de la pièce d'identité de l'enchérisseur ainsi que d'un moyen de paiement, reçus au moins 24 heures avant le début de la vente. L’étude décline toute responsabilité en cas d'omission d'exécution d'un ordre d'achat, au cas où la communication n'aurait pu être établie ou d'erreur relative à la réception des enchères par téléphone.
EXPORTATION
L'exportation de certains biens hors de France, que cela soit vers un pays membre de la communauté européenne ou non, est subordonnée à la délivrance d'un certificat par le Ministère de la Culture (décret n° 2004-709 modifiant le décret 93-124) qu'il est de la responsabilité de l'adjudicataire de demander. Le fait qu'une autorisation d'exporter soit tardive ou refusée ne pourra pas justifier l'annulation de la vente, ni aucun retard de paiement du montant dû.
DROIT DE PRÉEMPTION DE L'ÉTAT FRANÇAIS
L'État français dispose d'un droit de préemption des œuvres vendues. L'exercice de ce droit intervient immédiatement après l'adjudication, le représentant de l'État manifestant alors la volonté de ce dernier de se substituer au dernier enchérisseur et devant confirmer la préemption dans les 15 jours.
Lot n° 33
Alexandre-François DESPORTES (Champigneulles,... Lot 33
Alexandre-François DESPORTES (Champigneulles, 1661 - Paris, 1743)
Nature morte aux pièces d'orfèvrerie de Thomas Germain, vase de porphyre, porcelaine chinoise, pêches et bigarades.
Toile
Sans cadre
Hauteur : 186 cm
Largeur : 100 cm
Dans la bibliographie, le tableau est mentionné comme signé et daté de 1740.
Restaurations anciennes
Historique :
- Proviendrait des collections de Jean Baptiste Machault d'Arnouville (1701 - 794) (Lastic, 1969);
- collection Jean-Baptiste-Claude Odiot, sa vente Tableaux anciens et modernes (école française du XVIIIe siècle) et objets d'art et de curiosité provenant de la succession de feu M. Odiot, Paris, 25-26 mars 1869, n° 3;
- collection comte de La Béraudière;
- collection Louis Guiraud, Paris;
- collection Jacques Helft;
- offert par Jacques Helft à Monsieur et Madame Arturo Lopez Wilshaw (le tableau est illustré dans l'ouvrage 14
rue du Centre, Monaco 1961, dans l'escalier de l'hôtel particulier).
Bibliographie :
- Michel Faré, La nature morte en France, Genève, Pierre Cailler, 1962, vol. I, p. 210, vol.2, repr. 321 ;
- Georges de Lastic, Catalogue raisonné de l'oeuvre peint et dessiné de François Desportes, mémoire de l'Ecole du Louvre, dactylographiée, 1969, n° 1379;
- Michel et Fabrice Faré, La vie silencieuse en France. La nature morte au XVIIIe siècle, Fribourg, Office du Livre, 1976, repr. 90;
- Jacques Helft, Nouveaux poinçons, Paris, éditions Berger-Levrault, 1980, p.384-385, repr. avec son cadre probablement d'origine;
- Christiane Perrin, François Thomas Germain orfèvre des rois, Saint-Rémi-En-l'Eau, éditions Monelle Hayot, 1993, p. 98;
- Dominique Chevé, Fabrice Faré, "Les tableaux de trompe-l'oeil ou la jouissance de l'illusion", Le Trompe-l'oeil. De l'Antiquité au XXème siècle (sous la direction de Patrick Mauriès), Paris, Gallimard, 1996, p. 206
- Pierre Jacky, François Desportes (1661-1743), thèse de doctorat, dactylographiée, Université de Paris IV, Sorbonne, 1999, t. IV, p. 812-813.
- Georges de Lastic, Pierre Jacky, Desportes, Catalogue raisonné, Saint-Rémi-En-l'Eau, éditions Monelle Hayot, 2010, vol. 1, p.224 et vol.2, p. 229, n°P820, repr. en noir et blanc.
- Michèle Bimbenet-Privat, Florian Doux, Catherine Gougeon, Orfèvrerie de la Renaissance et des temps modernes, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle La collection du musée du Louvre, Dijon - Paris, éditions Faton - Louvre édition, 2022, Vol.2, p.195.
- Christophe Huchet de Quenetain, l'orfèvre Besnier (1686-1754), 2024, rep.p.249.
Expositions :
- Exhibition of old french Gold & Silver plate XVIth to XVIIIth century, A. Seligmann Galleries, New York, décembre 1933, n°81, repr. avec son cadre probablement d'origine.
- Exposition Orfèvrerie française civile de province du XVIème au XVIIIème siècle, Paris, musée des Arts décoratifs, 1936.
- Exposition Hommage à Chardin, Paris, Galerie Heim, 6 juin - 10 juillet 1959, n°41.
Vers 1720, Desportes peint son premier " grand buffet d'orfèvrerie ", qui constitue une évolution de ses natures mortes de déjeuner en largeur. Citons ceux conservés au Metropolitan Museum à New York (vers 1720), et trois autres en collections particulières. Ils étaient destinés à être accrochés dans les boiseries de salles à manger, au-dessus de dessertes en marbre sur lesquelles étaient posés des plats d'orfèvrerie et diverses victuailles servies aux invités. Organisés de façon pyramidale, ces véritables trompe-l'oeil décoraient les pièces avec un faste inédit. Sur ces dressoirs, des objets luxueux manufacturés et des produits du jardin ou de la ferme, se détachent sur un fond de ciel.
Ici, un vase en porphyre est placé au sommet sur un socle de marbre vert orné de têtes de satyres et d'une coquille en bronze doré. En dessous, sur un entablement en partie recouvert d'une draperie de velours rouge, sont installés des vases en pierre dure (agate), deux bols en porcelaine de Chine et trois pièces d'argent de Thomas Germain (1673- 1748). Le pot à oille, orné d'une couronne comtale, est un modèle de Thomas Germain, repris par François-Thomas Germain ; un exemplaire très semblable daté 1741-1744 est connu (ancienne collection Jacques Helft).
Plus bas, au centre, un plat à ragoût polylobé, bordé de joncs, à deux anses, est très semblable au plat à anses réalisé par Thomas Germain en 1733-1734 et ayant appartenu au service Orléans-Penthièvre (Paris, musée du Louvre) ; seul diffère le décor de joncs qui l'enserre. De part et d'autre de ce dernier, on découvre deux autres plats rectangulaires du même orfèvre. Ces trois pièces reflètent des pêches contenues dans une terrine dont les prises sont en forme de hures de sanglier (ce modèle de Thomas Germain apparaît en 1733). Sur la console en marbre, deux oranges, un jambon entamé et une tranche découpée sont placés dans des plats de service plus simples du quotidien.
Notre tableau est souvent comparé à
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.