Général, commandant Polytechnique, ambassadeur à Constantinople puis à Madrid, beau-père de Charles Baudelaire. 3 L.A.S. à M. le duc. Janvier, février, avril 1848. 8 pp. sur 3 bi-feuillets in-8, en-tête en coin de l'Ecole Royale Polytechnique. Correspondance du général au moment de la Révolution de 1848: 4 janvier: Le général est sensible aux souvenirs du duc lorsque Aupick était l'aide de camp du prince de Hohenlohe et des témoignages de bienveillance qu'il a eue pendant sa carrière; il a été heureux de pouvoir le dire au fils du duc en présence de ses camarades; il est bon que ces jeunes hommes voient que la reconnaissances se trouve parfois au coeur du vieux soldat (...). 25 février: faisant allusion aux "terribles événements", le général assure que les élèves sont revenus à l'école et ont organisé un service tant pour l'école que pour les points où leur présence leur parait nécessaires. Il conseille que son fils paraisse ici un instantavec ses camarades. 8 avril: peu avant sa nomination à Constantinople, Aupick fait part de la désorganisation de l'école polytechnique; la rentrée a été fixé au 15 mais le programme est bouleversé; suspension des cours de littérature, de langues étrangères, et de dessin d'imitation, réduction des autres cours de telle sorte que ces cours soient terminés en 5 ou 6 semaines. Point d'examen généraux, examen de sortie seulement; toutes les dispositions seront prises en conséquence (...). Il comprend ses inquiétudes: le char est lancé. Où s'arrêterat- il ? et comment ? Tout homme né en 89 aura été spectateur et acteur dans de bien terribles circonstances ou plutôt convulsions politiques (...). Nous marchons vers l'inconnu (...)
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