1963 Lot n° 69

Fiat 500 D Jolly Beach Ghia La 500 est véritablement un mythe de l'automobile. La toute première série de Fiat Nuova 500 est présentée à Turin le 4 juillet 1957. Elle était équipée d'un moteur bicylindre vertical refroidi par air de 479 cm³, disposé à l'arrière, délivrant 13 ch et autorisant une vitesse maximale de 85 km/h, avec une consommation de seulement 4,5 litres aux 100 km. Simple et économique, elle connaît immédiatement un franc succès. L'auto ne va pas cesser d'évoluer pour être toujours plus performante, plus moderne ou plus sportive avec l'aide du sorcier Abarth. Fort de ce succès croissant Fiat déclinera ensuite toutes sortes de carrosseries. C'est toujours en 1957, sous l'influence de Gianni Agnelli que Luigi Segre, chef styliste de la «Carrozzeria Ghia» de Turin développera l'idée d'un véhicule ultra ludique capable d'arpenter les routes bordant la méditerranée et d'être «bien vu» dans les ports de yachting. C'est ainsi que la 500 fut transformée en un petit buggy de plage. Initialement appelée «La Spiaggina» ou la «plagette», cette variante de la 500 qui en reprenait la mécanique était dépourvue de toit, de portes et dotée d'un pare-brise raccourci. Elle fut rapidement rebaptisée Jolly, un nom signifiant Joker en Italien, et dont la consonance anglo-saxonne était bien plus en phase avec sa destinée commerciale internationale. La recette est simple: pas de porte mais une ligne de carrosserie échancrée, un toit en toile légère faisant office de capote et des sièges en osier parfaits pour la plage. Côté châssis, des renforts ont du être ajoutés à la voiture pour parer la réduction de la rigidité. Bien que chère à son époque, elle connue un vrai succès auprès des populations aisées fréquentant les stations balnéaires les plus en vogue de l'époque. C'est au total moins de 500 «Jolly» qui auraient été produites sur une période d'environ 15 ans et il est fort probable que le nombre d'exemplaires encore roulants soit aujourd'hui beaucoup plus faible. Notre e