BUREAU BONHEUR DU JOUR MARQUETE DE FLEURONS QUARTEFEUILLES... Lot 303

BUREAU BONHEUR DU JOUR MARQUETE DE FLEURONS QUARTEFEUILLES SUR FOND DE BOIS DE ROSE DANS DES RESERVES LOSANGIQUES EN BOIS TEINTE VERT ESTAMPILLE TOPINO Le gradin ouvre à deux portes marquetées de Chinois dans des paysages sur fond de bois teinté vert et à un tiroir et est surmonté d'un plateau également marqueté de Chinois dans des paysages sur fond vert encadrant un motif marqueté de fleurons dans des losanges sur fond vert. Le plateau également marqueté d'une scène de Chinois dans un paysage sur fond vert, entourée de fleurons. La ceinture ouvre à un tiroir dévoilant une tablette plaquée de bois de rose. Pieds gaine surmontés de chutes à décor de noeud et guirlandes de laurier, réunis par un plateau d'entretoise à façade légèrement concave marquetée d'une même scène de chinois, dans un entourage de fleurons. Lingotières, galerie ajourée, sabots unis et entrées de serrure, celle du tiroir à couronne de feuilles de laurier. Estampillé Topino. Epoque Louis XVI. Haut.: 104 cm- Larg.: 80 cm- Prof.: 51 cm (restaurations d'usage) Charles TOPINO (1742 - 15 décembre 1803) reçu Maître le 17 novembre1773 Né probablement à Paris en 1742, Charles Topino s'installe dans le faubourg Saint-Antoine où il travaille longtemps comme ouvrier libre. En mai 1770, il est domicilié Grande Rue du Faubourg Saint-Antoine et c'est dans cette rue qu'il installe un nouvel atelier. Sa réputation lui attire une importante clientèle faite principalement de marchands-merciers et de confrères ébénistes. Sa production se singularise par des oeuvres très personnelles et très reconnaissables qui appartiennent aux styles Transition et Louis XVI. Les curieuses marqueteries représentant des vases, des théières, des tasses ou encore des livres, des cartes à jouer constituent l'élément le plus caractéristique de sa manière. A côté des ces décors originaux, Topino a aussi pratiqué les marqueteries de fleurs et de paysages. Les premières apparaissent en plus grand nombre sur des meubles Louis XVI. Les seconde