Théophile GAUTIER.
Trois manuscrits autographes montés dans Poésies complètes (Paris, G. Charpentier, 1880). 2 vol. in-12, reliure de l’époque demi-chagrin rouge à coins avec filets dorés, tête dorée.
Ensemble de trois manuscrits autographes montés dans le tome II.
Avant les Fragments intercalés dans l’opéra : « Maître Wolfram » (p. 211), un fragment de 14 vers (sur 1 p. in-12), non retenu dans ces Fragments, dont nous citerons cet extrait :
« Traduction terrestre
Du langage des cieux
De l’éternel orchestre
Écho mystérieux
Ô musique je t’aime
Musique divin thème »…
À Charles Garnier (p. 254, ici sans titre, 1 page et quart in-8), épître monorime en « ton » de 70 vers, signée « ami de cœur et de plume Théophile Gautier » ; cette version primitive et sans titre d’à Charles Garnier (publié dans L’Univers illustré le 18 janvier 1868) comporte seulement 47 vers, et présente quelques ratures et corrections avec des variantes :
« Garnier grand maître du fronton
De l’Astragale et du feston
Abandonnant le feuilleton
Où l’on me retient de planton »…
Brouillon de L.A.S. à Napoléon III (1 p. in-12, montée avant Aux mânes de l’Empereur) : « Sire, Lorsque votre Majesté a daigné par l’envoi d’une gracieuse lettre et de deux magnifiques vases de Sèvres me prouver qu’elle n’avait pas oublié ma faible traduction en vers de sa belle ode en prose sur le quinze décembre je me trouvais en Italie. Revenu à Paris depuis peu de jours je me hâte de lui exprimer ma profonde gratitude et j’ose la prier de m’accorder la permission de lui offrir sous une apparence plus respectueuse la poësie qu’elle a bien voulu favoriser de sa haute approbation »…
On a monté également un sonnet autographe de Claudius Popelin en réponse au sonnet de Gautier à Claudius Popelin (p. 247, 1 p. in-
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