Enchères 25 juin 2024 Photographies de Steven Rockwell - Paris
Enchérissez sur la liste des lots Art Research Paris : 25 juin 2024 - <p>Vente de photographies de Frederick Stevens Rockwell</p><p><br></p><p>Expert de la vente : Monsieur Serge Plantureux</p><p><br></p><p>Lien vers l'article dans <em>The Eye of Photography</em> : https://loeildelaphotographie.com/en/rockwell-the-surprising-discovery-of-a-lost-photographic-legend/</p><p><br></p><p>DIRECTEUR DES DÉPARTEMENTS Jean Jacques WATTEL</p><p> jjwattel@arp-auction.com </p><p>00 33 (0) 6 08 47 90 11 </p><p><br></p><p>RESPONSABLE DE LA VENTE Artémis WATTEL </p><p>artemis@arp-auction.com </p><p>00 33 (0) 6 43 84 43 28 </p><p><br></p><p>COMMISSAIRE-PRISEUR</p><p>Pierre BORN </p><p>pierre@arp-auction.com</p><p><br></p><p><br></p><p> FREDERICK STEVENS ROCKWELL</p><p><br></p><p>Imaginez la surprise lorsque la petite-fille du photographe Frederick Stevens Rockwell a apporté une valise, pleine de magnifiques épreuves soigneusement tirées sur papier fort. Au verso, pas moins de sept tampons différents de ce photographe, dont on n'avait jamais vu de tirage auparavant. Pourtant, après quelques mois de recherche, on s'aperçoit qu'il a été très connu en son temps. Il a fait la Une de Time Magazine avec un portrait d'Elsa Schiaparelli en 1934. Les reproductions de ses photographies sont également présentes dans des revues anglaises telles que The Sketch ou The Sphere à coté de celles d’un autre americain en train de devenir célèbre, Man Ray. Il a réalisé la première campagne publicitaire pour Coca-Cola lors de l'installation de la compagnie à Paris, en 1931. Mais alors, comment expliquer son oubli ? Eh bien, il y a une réponse à tout cela : la crise de 1934. On découvre que notre photographe a dû renoncer à utiliser ses papiers de luxe, qui auraient fait le bonheur des musées et des collectionneurs, des papiers photographiques si épais et au contraste si magnifique, au profit de papiers plus modestes et économiques. Mais surtout, il y a sa séparation avec sa première épouse, une grande pionnière américaine de la mode, Grace Corson, à l’origine du séjour parisien et avec qui il a vécu le tourbillon des années folles dans une petite villa de Montmartre avec la plus belle vue de Paris, Villa Léandre, dans le virage de l’Avenue Junot. C’est donc pour des raisons personnelles, qu'il est reparti dans l'Amérique de la dépression, n’emportant rien. Il parlait rarement de son passé parisien et a reconstruit une famille et une vie professionnelle aux États-Unis.</p><p>Grace Corson est rentrée à New York le 25 novembre 1935. Son rôle dans l’histoire de la mode apparaît de plus en plus important et est l’objet d’articles et de thèses de chercheurs. Elle ne se remaria pas après leur divorce prononcé le 16 décembre 1936 et s’installa à Martha’s Vineyard. Stevens Rockwell, pour sa part, s’est remarié le 20 décembre 1936 avec Marjorie Snow Sanborn. Il a reconstruit une famille et une vie professionnelle totalement différente dans une petite ville de l’Ohio. Il n’a plus jamais parlé de son aventure parisienne.</p><p><br></p><p><br></p><p><br></p> Paris 75008 - Paris
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