Architecte, Dominique Barlaud s’est lancé dans une drôle d’aventure : créer une collection de 1 001 billets de banque signés par des street artistes qu’il a baptisée Money for Nothing. Il nous explique pourquoi.
Comment est né votre intérêt pour l’art urbain ? Des images me restaient en tête lorsque je venais de temps en temps à Paris, au début des années 1990, comme l’homme en blanc de Jérôme Mesnager ou les céramiques d’Invader, mais le basculement s’est fait lorsqu’un ami m’a offert le DVD de Faites le mur ! de Banksy . Jusqu’alors, j’associais le street art ou le graffiti à du vandalisme. Après avoir dévoré ce film, j’ai fait des recherches sur Internet pour en savoir plus sur le street art français. Environ dix noms sont ressortis. J’ai contacté ces artistes par mail et le premier à me répondre a été Speedy Graphito, qui m’a expliqué qu’il exposait au même moment à Miami et à Paris, à la galerie Polaris. Peu après, et alors que j’étais en avance à un rendez-vous, rue de Turenne, je me suis promené dans le quartier jusqu’à passer devant cette galerie. En entrant, j’ai fait la connaissance de Bernard Utudjian , le directeur, et j’ai découvert les œuvres de Speedy. Ce drôle de hasard a été un déclic. Quel a été le premier artiste à inaugurer votre collection de billets ? J’ai d’abord contacté Tilt, au retour d’un de ses voyages en décembre 2012, et depuis, la collection a grandi pour compter désormais près de 950 billets, customisés aussi bien par des artistes…
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