Nommée il y a deux ans, la directrice du Petit Palais, à Paris, dévoile ses projets et ses ambitions, avec la volonté d’en faire un lieu pour tous les publics.
Quel premier bilan tirez-vous de ces deux ans passés à la tête du Petit Palais ? Depuis 2018, j’avais la charge du musée Cognacq-Jay : c’était une période très intéressante avec nombre de projets en cours, dont le doublement des surfaces d’exposition. Et puis il y a eu cette extraordinaire opportunité pour moi, qui suis une spécialiste de la peinture européenne des XVIIe et XVIIIe siècles, de rejoindre le musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris. C’est un poste très stimulant requérant une grande énergie et, pour le mener à bien, j’ai la chance de pouvoir m’appuyer sur une équipe formidable. Je connaissais bien les lieux, surtout depuis l’exposition « Les bas-fonds du baroque. La Rome du vice et de la misère », dont j’étais co-commissaire ici, après l’avoir présentée à la villa Médicis. Ces deux dernières années, la fréquentation des musées a repris des couleurs et nous sommes très fiers de notre positionnement, de la hausse de 8,7 % de la fréquentation et bien sûr du succès de l’exposition sur Sarah Bernhardt . C’est très stimulant pour la suite. Votre prédécesseur Christophe Leribault a imprimé sa marque avec, notamment, une politique d’expositions ambitieuse. Comptez-vous…
com.dsi.gazette.Article : 49125
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