Alors que le musée d’Orsay célèbre cette année les 150 ans de l’impressionnisme et fêtera son 40e anniversaire en 2026, son président réorganise le parcours des collections et mène de nombreux projets.
Comment se porte aujourd’hui le musée d’Orsay ? Nous avons la chance d’être un établissement internationalement connu, doté de collections exceptionnelles. Alors, après la crise sanitaire, le public est revenu rapidement. Et en 2023, le musée a battu un record de fréquentation, enregistrant 3,9 millions de visiteurs, soit une hausse de 18 % par rapport à 2022 et de 6 % par rapport à 2019. Ce qui s’est traduit par le retour des étrangers, Américains et Italiens en tête, et par la reconquête du public français (48 %), notre objectif prioritaire. Nous ne faisons pourtant pas de course à la rentabilité. Nous pratiquons toujours la gratuité pour les moins de 26 ans, nous n’augmentons pas nos tarifs d'entrée en 2024, et nous avons même baissé celui des nocturnes, de 14 à 10 €. Tout cela grâce au soutien de l’État qui, pour 2024, nous accorde 38,5 millions, soit 36 % de notre budget global. À quoi s’ajoute l’apport du mécénat. En quoi consiste le vaste projet muséographique sur lequel vous travaillez, depuis votre nomination en 2021 ? L’axe essentiel, qui constituait la base de mon dossier de candidature, est la recontextualisation des collections, qui va nous amener à repenser…
com.dsi.gazette.Article : 48871
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