Les jeunes créateurs hexagonaux ont intégré la mondialisation du marché de l’art. Bien accueillis par les institutions à l’étranger, ils accèdent également à une clientèle internationale.
Profitant du système «Erasmus-Easyjet», les jeunes plasticiens sont allés chercher formations et expériences à l’étranger.
En décembre 2015, un article publié dans le magazine Apollo osait ce titre : «Pourquoi n’y a-t-il pas de jeunes artistes français ?» Mais cette respectable revue anglo-saxonne avait oublié de réinitialiser son vieux logiciel ! Car il est loin le temps où l’artiste hexagonal était décrété «officiel», rentier des Frac, abonné aux commissions d’achat des musées publics. Loin l’époque où la scène française était jugée trop intello, destinée au musée et non au marché, fatalement locale et non internationale. «Quand on disait «artiste français», cela renvoyait à la position de la France sur le marché international», remarque Nathalie Moureau, spécialiste de l’économie de la culture. Or, il faut distinguer le poids de la France dans le marché mondial de l’art contemporain à peine 2,4 % des enchères selon la base de données Artprice et la diffusion de ses artistes…
com.dsi.gazette.Article : 6397
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