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Bibliophilie : Barbey d’Aurevilly, un écrivain véritable dignitaire des lettres

Publié le , par Bertrand Galimard Flavigny

Parmi les dizaines d’ouvrages de l’auteur des Diaboliques, ce sont essentiellement un roman et un recueil de nouvelles qui lui valent encore l’intérêt des lecteurs et des bibliophiles. Sans oublier sa signature et ses manuscrits teintés de rouge.

Jules Barbey d’Aurevilly (1808-1889), Le Chevalier des Touches (Paris, Alphonse Lemerre,... Bibliophilie : Barbey d’Aurevilly, un écrivain véritable dignitaire des lettres
Jules Barbey d’Aurevilly (1808-1889), Le Chevalier des Touches (Paris, Alphonse Lemerre, 1879, in-12), 2e édition, relié par Gayler-Hirou pour l’auteur lui-même, en chagrin citron orné de filets dorés et sur les plats d’un écu mosaïqué de maroquin bleu nuit, chargé de trois fleurs de lys surmontées d’une couronne royale, complété par des tranches bicolores. Bibliothèque Joël Dupont. Hôtel Drouot, 15 mai 2004, Giquello OVV. MM. Courvoisier, Maillard. Adjugé : 3 159 €
Léon Bloy le surnommait le « connétable des lettres ». Cela lui allait bien. Il n'a jamais commandé d’armée, ni réglé de différends entre des chevaliers, mais Jules Amédée Barbey d’Aurevilly (prononcer «Aureviyi») avait toute l’apparence et le comportement d’un dignitaire médiéval. Le portrait que réalisa de lui Émile Lévy (1826-189) le montre en 1882 dans toute sa splendeur et son élégance. Le «Beau Brummell », dont il retrace la vie dans son essai Du dandysme et de George Brummell était –  comme s’appelaient les princes  – son cousin. Un exemplaire à toutes marges de l’édition originale (Caen, B. Mancel, 1845, in-12) par François-Guillaume-Stanislas Trébutien de la Place (1800-1870) – l’ami et confident de Barbey  –, relié en maroquin rouge orné de filets, doublures et gardes de soie dorée, tranches dorées sur témoins, couverture conservée,…
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