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Culturespaces, un modèle alternatif

Publié le , par Anne Doridou-Heim

La prise en charge des expositions temporaires du musée Maillol offre l’occasion d’une discussion sans tabous avec Bruno Monnier et de revenir sur sa vision de l’accès à la culture.

  Culturespaces, un modèle alternatif
  
© Agence Sofiacome
Dans un contexte culturel plutôt en berne, Bruno Monnier, président-fondateur de Culturespaces, continue à prendre des risques. Il y a vingt-cinq ans, il a érigé un modèle inspiré de ceux des pays anglo-saxons et proposé un service global de gestion culturelle et économique, dans le cadre de délégations de services publics. Depuis, il démontre qu’il y a une alternative au système administratif, et que l’accès à l’art peut tout à fait être conduit par des structures autres que des intervenants publics, avec un coût beaucoup plus réduit pour les collectivités. Il a pris conscience de cette idée iconoclaste alors qu’il était chargé de mission au cabinet du secrétariat d’État à la Culture en 1986, responsable de la commission «Patrimoine 2000». Il reconnaît qu’il existe être complexe de s’inscrire dans le paysage et d’instaurer la confiance. Mais, à force de persévérance, de rigueur scientifique et de qualité des œuvres présentées, il y est parvenu. Le ministère de la Culture est même sensible aux démarches d’avant-garde qu’il a développées à travers le numérique. Culturespaces, c’est aujourd’hui 280 personnes, 40 M€ de chiffre d’affaires et une belle carte postale de douze sites, aussi différents que la Cité de l’automobile à Mulhouse, les Arènes, la Maison carrée et la tour Magne à Nîmes,…
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