Les ordres de chevalerie publiaient autrefois leurs statuts, les confréries aussi, non sans humour et élégance. De charmants ouvrages en témoignent.
Les Agreables Divertissemens de la table, ou les Reglemens de l’illustre Société des Freres & Sœurs de l’Ordre de Meduse (Lyon, André Laurens, 1712, in-12), illustrations de Jean-Baptiste Bouchet, reliure en veau blond orné. Exemplaire adjugé 7 269 € le 14 février 2018, à Drouot, par les maisons Pierre Bergé & Associés et Binoche et Giquello.
Les Agreables Divertissemens de la table, ou les Reglemens de l’illustre Société des Freres & Sœurs de l’Ordre de Meduse (Lyon, André Laurens, 1712, in-12), illustrations de Jean-Baptiste Bouchet, reliure en veau blond orné. Exemplaire adjugé 7 269 € le 14 février 2018, à Drouot, par les maisons Pierre Bergé & Associés et Binoche et Giquello.
Les XVII e et XVIII e siècles ont vu fleurir d’aimables confréries qui se donnaient des allures d’ordre de chevalerie. Nous connaissons l’«ordre de la Mouche à miel», institué le 11 juin 1703 par Louise-Bénédictine de Bourbon, duchesse du Maine, et distribué aux membres de sa cour. Il s’agissait en réalité d’un jeu de société comme il en existait tant au XVIII e siècle. Le chevalier devait jurer «par les abeilles du mont Hymette fidélité et obéissance perpétuelle à la dictatrice de l’ordre, de porter toute sa vie la médaille de la Mouche appendue à un ruban jaune citron, représentant une abeille volant vers une ruche, avec la devise Piccola…
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