Après la sidération, le marché de l’art se réfugie dans le numérique pour tenter d’enrayer la chute des ventes comme celle du nombre de visiteurs. Tout en prenant le temps de réfléchir à des scénarios de sortie de crise.
Espaces physiques tardant à rouvrir, foires annulées, expositions dans les tiroirs… Alors que s’amorce une timide reprise, qu’est-ce que le monde de l’art va retenir de la frénésie virtuelle observée lors de la période de confinement ? Comment les acteurs du marché vont-ils intégrer ces expériences digitales à leur stratégie globale ? Car la crise sanitaire planétaire a fait sortir au grand jour les immenses disparités numériques du monde de l’art. De leur côté, les grandes galeries internationales, déjà bien rodées dans leur stratégie digitale, s’appuient sur leurs plateformes on line, déjà existantes, pour tirer leur épingle du jeu, tout en rentabilisant leurs précédents investissements en recherche et développement. Car l’élaboration de ces technologies n’est pas à la portée de toutes les bourses… Sans compter les coûts liés aux salaires des équipes dédiées tant à l’infrastructure informatique qu’à la production des contenus éditoriaux et à l’animation des réseaux sociaux. Les grandes manœuvres Ainsi, Hauser & Wirth vient de lancer…
com.dsi.gazette.Article : 14650
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