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Laure Schwartz-Arenales, vent d’Est

Publié le , par Anna Aznaour

Tout juste nommée à la tête de la fondation Baur, cette spécialiste du Japon revient sur un parcours qui l’a menée d’Aix-en-Provence à Genève, en passant par son archipel de cœur.

  Laure Schwartz-Arenales, vent d’Est
 
Laure Schwartz-Arenales, talentueuse japonologue, succède à Monique Crick, sinologue émérite, à la tête de la fondation Baur, musée des Arts d’Extrême-Orient à Genève. Les deux Françaises ont fait leurs classes à l’École du Louvre, tremplin indispensable à de nombreux historiens de l’art. Fraîchement revenue du Japon, où elle a vécu et enseigné pendant vingt ans, la nouvelle directrice ne se sent pourtant ni dépaysée ni nostalgique. Son secret : la cohérence dans le parcours, où tout changement est finalement la suite logique des expériences antérieures et de rencontres marquantes. Derrière une voix douce et de grands yeux bienveillants se devine une personnalité puissamment cérébrale, à la volonté implacable. Cofondatrice de la filière japonologie à l’université Sophia de Tokyo et seule scientifique non-japonaise à avoir reçu le grand prix de la Kajima Foundation , la liste de ses publications est aussi impressionnante que variée. Une chose est sûre, Laure Schwartz-Arenales a de grandes ambitions pour la fondation Baur, qu’elle compte ériger en pôle d’échanges incontournable à l’international. Quand et comment est né votre intérêt pour les arts  ?  J’ai eu un environnement assez…
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