Créé en 2018, le rendez-vous fédère les acteurs du marché de l’art et les institutions, à Paris et en régions, pour célébrer les arts d’Extrême-Orient… avec l’ambition de devenir un rendez-vous international phare.
Nous sommes à un moment stratégique pour le Printemps asiatique, créé par Antoine Barrère en 2018. En effet, si son élan a été fauché par la crise sanitaire, l’ambition est aujourd’hui très claire, comme l’affirme Christophe Hioco qui a repris le flambeau il y a un an : « Mon objectif est d’attirer les grands collectionneurs internationaux et que Paris soit un pôle important pour les arts asiatiques. Je n’ai jamais compris pourquoi nous n’avions pas vraiment de semaine asiatique alors que nous avons beaucoup d’atouts », et ce, face aux institutions que sont devenues celles de Londres, New York ou Hong Kong. D’autres avaient bien saisi le potentiel français – Christian Deydier avait ainsi lancé l’Automne asiatique il y a une vingtaine d’années, qui n’avait malheureusement pas perduré. Il est donc temps de grandir et de s’imposer, ce qui semble bien parti, comme le confirme le marchand : « Pour cette sixième édition, nous n’avons pas dû produire le même effort pour convaincre les galeries, les maisons de vente ou les musées, beaucoup sont venus spontanément ou ont renouvelé leur participation. » Aujourd’hui, plusieurs facteurs plaident en la faveur de l’ancrage dans le temps du nouvel événement. Tout d’abord, la dynamique dans laquelle s’inscrit la capitale avec plusieurs spécialités,…
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