Élu il y a un an à la tête de l’association française des propriétaires-gestionnaires de châteaux et monuments privés, il a bataillé pour que ses adhérents ne soient pas les oubliés des plans de soutien et de relance post-Covid. Retour sur trois mois décisifs.
Depuis la mi-mars, le quotidien d’Olivier de Lorgeril est agité. Séminaires en ligne, visioconférences, grand-messe numérique avec les adhérents de la Demeure historique, association regroupant les propriétaires-gestionnaires en France de monuments et jardins historiques privés… De fait, pour les châteaux et lieux qui proposent des visites, organisent des réceptions et séminaires ou possèdent des chambres d’hôtes, la fermeture imposée par les pouvoirs publics le 17 mars a signé le début d’importants problèmes financiers. Dès le premier choc passé, Olivier de Lorgeril, propriétaire du château de la Bourbansais (Ille-et-Vilaine), a renfourché son cheval de bataille : le nécessaire développement économique des monuments privés, seule planche de salut pour assurer leur pérennité. Cette ligne directrice, le nouveau président l’a impulsée dès son arrivée en instaurant des référents «activités touristiques et économiques», chargés d’aider les propriétaires à réfléchir en ce sens, et en lançant le réseau des Audacieux du patrimoine, dont les quelque 250 membres ont fait de la gestion de leur domaine un métier. Plusieurs actions étaient prévues. Et puis, mars 2020 est arrivé.
La maison…
com.dsi.gazette.Article : 14941
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