Pour ses dix ans, la biennale d’art contemporain Les Ateliers de Rennes joue sur une programmation internationale, sans thématique, ou presque. Une démarche fondée, qui peut prêter à confusion.
Paul Maheke,A Fire Circle for Public Hearing, 2018, exposition «Dans l’éther, là, ou l’eau », à la galerie Art & Essai, université Rennes 2.
Depuis 2008, la biennale de Rennes, c’est d’abord l’affaire de Bruno Caron, fondateur du groupe alimentaire Norac. Très sensible à l’art contemporain, il créa, trois ans auparavant, l’association Art Norac pour le mécénat de son groupe industriel. Dans la foulée, il a lancé le projet inédit d’une biennale «art & économie» intitulée «Les Ateliers de Rennes», dont l’enjeu est de tisser des liens entre le monde de l’entreprise et celui de l’art. Capital humain et valeur travail sont parmi les sujets traités par les plasticiens invités à l’événement, fonctionnant aussi comme un grand atelier de production artistique. Regard croisé entre deux mondes, incubateur de nouvelles pratiques plastiques et entrepreneuriales, la biennale a élargi son champ d’application au fil des éditions. Une…
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