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Stéphane Verger, directeur du Musée national romain

Publié le , par Olivier Tosseri

L’archéologue français, qui conserve les vestiges archéologiques de la Ville éternelle et de ses environs, a créé de nouveaux espaces d’exposition, réalisé des travaux de restauration et entrepris le sauvetage de la crypte Balbi.

© Direzione generale dei musei del Ministero della Cultura­­­ Stéphane Verger, directeur du Musée national romain
© Direzione generale dei musei del Ministero della Cultura­­­
Comment est né le Musée national romain ? Il a été fondé en 1889 pour conserver les vestiges de la Rome antique et de ses environs datant du Ve siècle av. J.-C. au IIIe siècle apr. J.-C. Nous sommes quelques années à peine après l’unification de la péninsule, dont Rome n’est la capitale que depuis 1871. Les grands travaux d’urbanisme lancés à cette époque, en particulier la construction des berges du Tibre, voient affluer de manière exponentielle les vestiges archéologiques. Un cinquième des objets des collections du musée a ainsi été découvert dans le fleuve. Le musée a été installé dans un vaste espace au sein des thermes de Dioclétien , restaurés et ouverts au public en 1911, à l’occasion des célébrations du cinquantième anniversaire de l’unification italienne. La Première Guerre mondiale amorce un lent déclin du lieu jusqu’aux années 1970. Adriano La Regina, grand archéologue et surintendant des biens culturels de Rome, décide de le relancer, de manière innovante pour l’époque, en créant un musée diffus. Les œuvres sont réparties sur quatre sites : les thermes de Dioclétien, le palais Massimo, le palais Altemps et…
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