La ville de Soissons s’est jetée à corps perdu dans un projet d’acquisition inédit : une effigie de Clovis sous le pinceau caravagesque d’Orazio Riminaldi. L’occasion de découvrir un tableau aussi rare qu’oublié.
Un seul tableau peut-il réveiller une ville ? Tel est le vœu tacite que la ville de Soissons caresse après s’être laissé convaincre par son conservateur Christophe Brouard de l’opportunité d’acquérir une rare effigie de Clovis sous le pinceau d’Orazio Riminaldi (actif entre 1610 environ et 1630). « Nous réfléchissions à quels pouvaient être les marqueurs d’identité de ce territoire. Il suffit de se pencher sur son histoire locale pour que Clovis, premier roi de France, et le vase s’imposent. À la découverte de ce tableau, nous venions de lancer la marque du territoire avec le vase comme symbole. Il était donc important que l’œuvre rejoigne nos collections municipales », témoigne François Hanse, adjoint délégué à la culture et au patrimoine de la ville. C’est en 486, à l’issue de sa victoire sur le général romain Syagrius, que Clovis…
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