Lê Van Dê (1906-1966)

Au cours de ces deux jours passés à l’hôtel Martinez, tableaux de maîtres modernes, sculptures insolites et bijoux hors normes ont tenu en haleine les amateurs d’art.

Une femme nue, un paysage portuaire et une vue provençale constituaient le trio gagnant de la modernité.

On voyageait dans le temps, depuis un Empire autrichien fantasmé par le peintre romantique, jusqu’à l’élégance d’une soirée des Années folles.

Thème chéri de la maison de joaillerie parisienne, un volatile prêtait ses plumes et son vol gracieux à une broche précieuse.

Une parure tout indiquée pour cette fin d’année a brillé sur le podium, portant la signature de la maison parisienne, accompagnée de tableaux de Valmier et Pinchon.

Peint avenue du Bois-de-Boulogne au milieu des années 1950, ce tableau reprend les codes qui ont fait le succès du plus parisien des artistes hollandais.

Le plus parisien des artistes néerlandais quittait un instant le monde des grandes pour se mettre à hauteur de fillettes.

Avant de se donner la mort, Van Gogh vit à Auvers et peint, obstinément. Sur ce labeur, le musée d’Orsay s’étend, retraçant les derniers mois d’un génie pas si maudit, arrivé au creux du Val-d’Oise au sommet de son art.

Une délicate restauration a permis au chef-d’œuvre de Van Eyck de retrouver son éclat et lever certains secrets. Mais le petit panneau, qui fait l’objet d’une exposition au musée du Louvre, a conservé une partie de son mystère.

La rencontre entre le peintre et son mécène fut brève mais essentielle à l’histoire de l’art. Cette eau-forte en témoigne.