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Ce premier volet d'une dispersion d'œuvres modernes s'ouvrira sur une gouache divisionniste d'Hippolyte Petitjean, Mas en Provence, à détailler contre 7 000/ 10 000 €. Puis direction la Bretagne avec Charles Henry Fromuth et son pastel titré Concarneau , de 1895 (3 000/4 000 €). Pour la même estimation, il faudra choisir entre Les Palmiers et un Jardin exotique , deux gouaches de l'incontournable Mathurin Méheut. Ce dernier est aussi l'auteur de Boulogne, animation sur le port , exécuté aux crayons gras et attendu à 2 500/3 000 €.
Après les œuvres modernes présentées la veille, cette vacation fera la part belle aux écoles bretonnes. À leur tête figurera le très convoité Henry Moret, auteur de L'Averse, côte de Bretagne , une toile de 1902 qui requerra 80 000 à 120 000 € (voir Gazette n° 28, page 62), ainsi que de Deux Bretonnes sur les falaises à Moëlan (autour de 1898), qui devraient partir à 80 000/100 000 €. Albert Clouard, à l'inspiration rare et teintée de symbolisme, signe quant à lui Les Sirènes (1905-1906), toile attendue à 30 000/50 000 € (voir Gazette n° 28, page 16). Autre chantre de la région, Paul Sérusier est l'auteur d'une Nature morte bleue aux poires de 1908, que l'on pourrait se disputer jusqu'à 30 000/40 000 €. Pour 20 000/30 000 €, un choix s'imposera entre deux toiles : l'une de Ferdinand Loyen du Puigaudeau , Fête foraine à Pont-Aven , l'autre de Maxime Maufra, Pont-Aven, de 1890. Émile Bernard ne sera pas très loin avec son Portrait de Mademoiselle Antoinette C ., toile datée de 1892 (15 000/20 000 €).
Articles avant-vente
Tempête en Bretagne par Henry Moret
Henry Moret est au sommet de son art dans ce paysageLire la suite
Des sirènes d’Albert Clouard, le plus breton des symbolistes
Redécouvert grâce à la vente de son atelier en 1990,Lire la suite
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