Vente le
27 juin 2023 - 13:30 (CEST) -
Salle 14 - Hôtel Drouot - 75009
Si les sculptures de l’artiste franco-polonaispassent ponctuellement aux enchères, ses peintures sont plus rares. Réalisé vers 1925, ce tableau, aussi séduisant qu’intrigant, appartient à sa période sphérique.
Boleslas Biegas (1877-1954), La Danse du mépris, huile sur carton marouflé sur toile, 99 x 75 cm, détail. Estimation : 25 000/30 000 €. Adjugé : 61 824 €
Boleslas Biegas (1877-1954), La Danse du mépris, huile sur carton marouflé sur toile, 99 x 75 cm, détail. Estimation : 25 000/30 000 €. Adjugé : 61 824 €
S’agit-il d’un homme ou d’une femme ? Que signifient sa pose, la gestuelle de ses mains, l’expression de son visage ? Difficile de savoir sur quel pied danser devant cet être dont les traits paraissent féminins mais dont l’anatomie fait penser à celle d’un corps masculin… La coiffure fait écho à la coupe à la garçonne en vogue chez les femmes dans les années 1925, à moins que l’on ait affaire à un jeune éphèbe s'étant laissé pousser les cheveux. Tout aussi énigmatique est son sourire, dont on ne sait s’il se veut complice du spectateur ou s’il s’agit d’un rictus sardonique, comme le suggère le titre du tableau, La Danse du mépris . La position des mains, très étudiée, est inspirée des mudras, ces gestes sacrés omniprésents dans les danses hindoues depuis des millénaires. Ils font ici écho à l’histoire d’amour que Boleslas Biegas vécut…
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