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Cap sur les Pêcheries

Publié le , par Claire Papon

Embarquement immédiat. Tel un vaisseau, le nouveau musée de Fécamp s’adresse aux amateurs d’art graphique, d’art populaire et du monde de la mer. Un beau témoignage du passé de la cité normande.

Le nouveau musée de Fécamp, ancré sur la presqu’île du Grand-Quai.  Cap sur les Pêcheries
Le nouveau musée de Fécamp, ancré sur la presqu’île du Grand-Quai.
© Musée des Pêcheries
Le 8 décembre dernier, le musée des Pêcheries ouvrait enfin  ses portes au public. Un événement pour les Fécampois qui ont suivi le chantier depuis l’élaboration du projet culturel en 2002. Sept musées se sont succédé depuis 1879, quand Charles Hue crée le Musée de peinture et d’objets d’art au sein de l’hôtel de ville, jusqu’à l’inauguration en 1988 du musée des Terre-Neuvas, écho de l’histoire maritime de la ville, en particulier des pêches à la morue et au hareng. Deux activités majeures depuis le Moyen Âge pour ce dernier, depuis le début du XVI e  siècle pour celle à la morue dans les eaux du Nouveau Monde. Au XIX e  siècle, plus de deux cents bateaux font vivre la population et ajoutent à la richesse de l’abbaye bénédictine qui perçoit des taxes sur le poisson… Si le nom de ce nouvel établissement  «Les Pêcheries»  manque un peu de glamour, on l’oublie dès la porte franchie. Installé sur la presqu’île du Grand-Quai, au milieu des différents bassins du port, le musée déploie ses 4 700 mètres carrés de béton et de verre sur sept niveaux, couronnés d’un belvédère auquel on accède par un ascenseur panoramique. Les Fécampois…
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