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Estelle Francès, de la collection à la fondation

Publié le , par Sophie Bernard

Elle a créé ARROi, société de gestion de collections privées, en 2004 puis, en 2015, une Association, dont l’objet est d’accompagner les artistes. Elle et son époux, Hervé, ont acquis plus de 500 œuvres en douze ans, et ouvert une fondation.

Estelle Francès Estelle Francès, de la collection à la fondation
Estelle Francès
photo marc guéret
Que recherchez-vous dans le fait de collectionner ? Ma mère étant artiste, j’ai été confrontée à «l’usage» de l’œuvre dès mon plus jeune âge. J’ai vite compris ce que pouvait apporter l’art sur le plan personnel, notamment dans les relations humaines. Je n’avais, en revanche, aucune idée de ce que cela impliquait d’un point de vue financier ou patrimonial. Ce n’est que rétrospectivement que nous avons pris conscience, mon mari et moi, que, avec la collection, nous nous étions lancés dans quelque chose de plus vaste, puisque nous avons ouvert la fondation plus tard, en 2009, pour «accompagner» les œuvres. Et ses transformations récentes confirment le fait qu’une œuvre est utile au-delà du patrimoine qu’elle représente. L’histoire de la collection, c’est d’abord celle du couple que vous formez avec votre mari Hervé. Quel a été le déclencheur ? Dans un couple, on pense d’abord à ce qui est nécessaire, à savoir une maison, puis à la meubler pour aménager un environnement original pour la famille… Nous nous sommes naturellement orientés vers le design, la fonctionnalité et le sens sont rassurants, puis vers l’œuvre pour sa richesse tant au niveau des dialogues que des recherches. Mais faire une collection n’a jamais été un projet en soi, nous sommes tombés dedans ! Nous avons acquis aussi bien des photographies que des peintures, sculptures, dessins d’artistes internationaux, le tout cimenté…
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