Trois jours, deux cent cinquante invités, deux cents événements… Le rendez-vous annuel de la discipline, inauguré ce 31 mai, sera dense ! 2024 est placé sous le signe du sport, jeux Olympiques obligent, et reçoit comme invité le Mexique.
« Ouverture » : ce mot qualifie au mieux la 13 e édition du Festival de l’histoire de l’art, selon Veerle Thielemans, sa directrice scientifique. Le thème et le pays invité bousculent en effet quelque peu le champ et l’approche de la discipline. Depuis 2011 et la première édition de la manifestation, élaborée par l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) et le château de Fontainebleau, il est question de repenser les contours de cette science humaine, dans le cadre d’une confrontation d’approches et de traditions variées, « pour permettre l’émergence de nouvelles idées en croisant les regards de différentes générations », précise Veerle Thielemans. Et cette année, les ponts et les croisements entre le thème choisi et le pays convié constituent un terrain particulièrement fertile. Si les jeux Olympiques et Paralympiques 2024 n’y sont évidemment pas étrangers, le choix du sport pour thème traduit avant tout une évolution et une prise en compte tardive de ce domaine par l’histoire de l’art. Dès les années 1980, l’histoire, la sociologie, les sciences politiques ou la philosophie en ont fait un objet d’étude, porté notamment par les historiens Georges Vigarello…
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