Lalique d’une part, Vever de l’autre, ces deux noms pourraient nous suffire pour représenter tout l’effort proclamé par l’Exposition universelle dans l’art du bijou», écrivait Léonce Bénédite dans Art et décoration en 1900. Chacun, du reste, y remporta un grand prix. Si René Lalique est célébrissime, qui sait encore, hormis les spécialistes, à quel point Vever rayonnait ? Il faut le rappeler aujour-d’hui, alors que l’enseigne renaît et que la septième génération de cette famille de joailliers lance une nouvelle collection.
Maison Vever, 1900. Broche pendentif «Papillon», or jaune, diamants de taille ancienne, fond émaillé plique à jour bleu de deux tons, partie inférieure articulée. Lundi 27 juin 2016. Hôtel des ventes de Lyon-Brotteaux. Aguttes OVV, Mme Dupré la Tour. Adjugé : 51 625 €
Un artiste joaillier Il y a deux cents ans exactement, en 1821, que Pierre-Paul Vever ouvrit une bijouterie à Metz. Un demi-siècle plus tard, la Lorraine étant annexée par l’Allemagne, son fils, Ernest, émigre à Paris, où il rachète l’entreprise de Baugrand, fournisseur de Napoléon III. Voici le Messin établi sur l’artère la plus prestigieuse de la capitale, au 19, rue de la Paix, et pour longtemps. Bientôt, Ernest cède l’affaire à ses deux fils. Paul, sorti de l’École polytechnique, est un gestionnaire …
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