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V comme Vever

Publié le , par Framboise Roucaute

Deux cents ans d’histoire, c’est l’héritage rare, discret et naturaliste d’une maison parmi les plus charmantes de la joaillerie parisienne. Les descendants d’Henri Vever lèvent, pour la première fois, le voile sur la fabuleuse histoire de cette dynastie, profondément marquée par la personnalité de son fondateur.

Vever. Broche pendentif cruciforme en or jaune, ornée d’un cabochon de saphir bleu-gris... V comme Vever
Vever. Broche pendentif cruciforme en or jaune, ornée d’un cabochon de saphir bleu-gris étoilé, souligné de trois épis en platine sertis de diamants taillés en rose, encadrements lancéolés émaillés plique-à-jour, épingle adaptable, h. 6,5 cm, 22,82 g.
Jeudi 6 décembre 2018,
salle 15 - Hôtel Drouot. Fraysse & Associés OVV. Cabinet Déchaut-Stetten & Associés.
Adjugé : 21 523 €
Dès les années 1900, ce qui va très vite le différencier de ses contemporains, c’est son engouement fou pour l’art nouveau, qu’il partage avec René Lalique , l’un de ses premiers collaborateurs. Son manifeste est simple  : « On ne veut plus de [style] Louis  XV », constate Henri Vever. Flore, elfe, femme papillon ou nymphe, le champ d’expression du joaillier s’apparente à celui des peintres du moment, tels Puvis de  Chavannes et Gustave Moreau . Ses créations flirtent avec le symbolisme, et l’on n’est jamais très loin de l’allégorie, comme celle de la Victoire, pièce centrale de l’actuelle exposition, représentée sous les traits…
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