Ventes à venir

L'art romain domine cette session dédiée à l'archéologie. C'est un torse de statue de char de la seconde moitié du II e siècle apr. J.-C., en marbre blanc (h. 71 cm), proche d'un exemplaire de l'Antikensammlung Berlin (Inv. Sk 1799) qui affiche la plus haute estimation du catalogue à 48 000/60 000 €. Une lampe en forme de tête d'Océanus barbu (période omaine, I er -II e siècle apr. J.-C.) est le deuxième lot phare à 40 000/50 000 €. Une tête d'un dieu barbu, de l'époque impériale romaine, fin du II e siècle apr. J.-C., en marbre blanc (24 000/30 000 €), un casque en fer hellénistique (300-250 av. J.-C.) pour 9 600/12 000 € et une statuette d'Asclépios, I er siècle apr. J.-C. en marbre blanc (8 000/10 000 €), complètent ces lots phares.

Mercredi 17, archéologie, minéralogie et militaria composent les trois volets de cette dispersion. Petit vase grec ne délivrant son liquide qu’au goutte à goutte, ou par un faible filet, un guttus en céramique à vernis noir, fabriqué dans la Grande Grèce au IV e siècle avant notre ère, et décoré d’un médaillon figurant une Ménade en relief, se négociera autour de 300 €. Dans leur gangue de roche, huîtres et poissons fossiles changeront de vitrine entre 200 et 300 €. Il faudra prévoir environ 125 € pour épingler une croix de chevalier de l’ordre de Léopold en argent émaillé, centrée du chiffre de Léopold I er , roi des Belges au XIX e siècle.

Réalisée sous le parrainage de Pierre Vasarely, cette vente proposera 115 œuvres de quatre-vingts artistes contemporains, vendues au profit du centre hospitalier du Pays d'Apt. C'est la troisième édition de cet événement, pour lequel les mises à prix iront de 100 à 3 500 €. Une photographie originale signée Nicolas Bruant, Trace 2007 , est ainsi mise à prix à 1 000 €, et une toile de Gilles Grimon, Nuage 2013 , à 2 800 €. La plus belle bataille d'enchères pourrait revenir à Fleurs sauvages Un beau matin calme 2020 de l'artiste aixoise Miriam Hartmann, proposé à 3 500 €. À moins que vous ne soyez plus sensible au tirage pigmentaire Groenland « Sculptures éphémères », réalisé en 2008 par Michel Rawicki lors de l'un de ses voyages dans le Grand Nord, à la découverte de ses paysages d'exception et à la naissance des icebergs (800 €).

Une aquarelle de Paul Signac représentant un pont enjambant la Seine (27 x 43 cm) est attendue autour de 4 000/5 000 €. 10 000 à 15 000 € sont demandés pour une nature morte à l'huile sur toile (89 x 89 cm) d'Abraham Hendricksz Van Beyeren (1620/21-1690). De nombreux lots de porcelaine mais aussi d'objets de tabac et d'archéologie passeront sous le marteau sans prix de réserve.  

Cette dispersion d'une collection de plus de 500 minéraux mettra en avant des pierre de choix. Ainsi d'un superbe groupe de fluorines roses collectées sur l'aiguille Verte du mont Blanc en Haut-Savoie, annoncé à prévoir 1 500/2 500 €. Une spectaculaire fluorine d'un bleu profond, découverte dans la mine de Mont-Roc dans le Tarn, brillera aussi pour 800/1 200 €. Pour le même prix, on devrait emporter une cavansite sur stilbite, provenant de Poona en Inde, de belles dimensions (9 x 11 cm). Tout aussi attirant se détachera un groupe d'aigue-marine et tourmaline noire de la région d'Erongo en Namibie, à saisir à 600/800 €.

Le paysage postimpressionniste marquera cette vente avec d'une part La Loire à Oudon de Maxime Maufra, daté de 1896 (9 000/12 000 €), et d'autre part une Prairie à Veneux de Pierre Eugène Montezin, toile acquise par l'Union française de gestion en 1991 (4 000/5 000 €). Les amateurs de design se tourneront vers un bureau Ventaglio d'après Charlotte Perriand en bois noir, édité par Cassina (3 000/4 000 €), et ceux d'objets de foire vers un jeu, « Essayez votre force », daté vers 1960-1970 (1 000/2 000 €).

Ce premier volet d'une dispersion d'œuvres modernes s'ouvrira sur une gouache divisionniste d'Hippolyte Petitjean, Mas en Provence, à détailler contre 7 000/ 10 000 €. Puis direction la Bretagne avec Charles Henry Fromuth et son pastel titré Concarneau , de 1895 (3 000/4 000 €). Pour la même estimation, il faudra choisir entre Les Palmiers et un Jardin exotique , deux gouaches de l'incontournable Mathurin Méheut. Ce dernier est aussi l'auteur de Boulogne, animation sur le port , exécuté aux crayons gras et attendu à 2 500/3 000 €.

Plus de 600 lots prendront le chemin des enchères sur des thèmes variés dont les curiosa, l'archéologie ou les arts d'Asie. Les créations du médecin français Louis Thomas Auzoux s'y feront remarquer : il faudra envisager 2 000/3 000 € pour un rare écorché de bassin masculin, ainsi que pour un écorché entier en papier mâché polychrome. On attirera ensuite votre attention sur des œuvres asiatiques avec un torse acéphale masculin en grès sulpté de Sukkhotai (Thaïlande) au XVI e siècle (1 500/2 000 €), et sur un vase ovoïde chinois de l'époque Song (960-1279), en grès émaillé noir (1 000/1 500 €).

Des automobiles de marque et de collection s'apprêtent à reprendre la route, entraînées par une tonitruante Ferrari 458 Italia à  livrée rouge mise en circulation le 25 septembre 2013, à saisir à 190 000/200 000 €. Suivra une Porsche Cayenne Hybrid coupé, ayant pris pour la première fois la route le 8 octobre 2019, convoitée à 76 000/80 000 €. Dans sa roue, une Mercedes Classe C 2.5 16V, de couleur noire et de 1989, emportera 23 000/25 000 €. On pourra aussi se coiffer d'un casque, celui du pilote Pierre Gasly au Grand Prix Silverstone de 2023, numéroté 1/1 et signé deux fois, à raison de 29 000/35 000 €.

On dispersera le dimanche le fonds d'atelier de Francis Le Lay, dit Fanch Lel (1930-2022). Autodidacte, ce plâtrier de formation se découvre une passion pour la peinture vers 1955, notamment dans la représentation de sa Bretagne natale, qui l'inspire tant par ses sujets inépuisables que par sa lumière si singulière. Proche des peintres Olivier Sery et Auguste Denis-Brunaud, il déploiera son art dans la lignée d'une tradition impressionniste, qu'il a toujours admirée. Plus de 800 lots seront proposés, aux estimations comprises entre 20 et 150 €, dont de nombreux paysages maritimes.

Une impressionnante console Louis XV de forme mouvementée, en bois richement sculpté, sera disputée à 12 000/15 000 €, tandis qu'un petit secrétaire à hauteur d'appui Transition estampillé Topino, à marqueterie de houx à motifs de damier et entourage d'amarante, sera vôtre pour 10 000/15 000 €. Cette riche section de mobilier XVIII e sera également garnie d'une grande table à gibier Régence en chêne mouluré et sculpté, à opulent décor ajouré d'enroulements, de feuilles d'acanthe et de rinceaux feuillagés, annoncée à 10 000/12 000 €. Les passionnés de chevaux jetteront ensuite leur dévolu sur une rare épreuve en bronze d' Accolade n° 1 de Pierre-Jules Mène, portant la marque de l'éditeur Victor Boudet, dont on attend 12 000/14 000 €. On se tournera enfin vers les cimaises pour admirer un large panorama peint par Joseph Mages, Vedute italienne d'un paysage fantastique (8 000/10 000 €), ou un Paysage de bord de Seine sous la neige d'Albert Lebourg (5 000/7 000 €).

C'est un autographe qui figure en tête des lots : René Magritte (1898-1967) esquisse une Composition à l'arbre et au visage surréaliste , un dessin au stylo dédicacé à Mr et Mme Émile Langui : « Les meilleurs vœux de René et Georgette Magritte pour 1958 » (15 000/20 000 €). Il est suivi d’un artiste contemporain belge, Alain Bornain (né en 1965) : 12 000 à 15 000 € sont demandés pour Les Pissenlits , une huile sur toile monumentale de 2008 (127 x 201 cm). Une paire de chaises en bois exotique, vers 1902, attribuée à Victor Horta, se laissera approcher autour de 6 000/8 000 € alors qu'une aquarelle de Paul Delvaux, une vue de La Roche, de 1930, vous fera voyager autour de 5 000/6 000 €.

Provenant d'une collection privée du Midi seront présentés un exceptionnel tableau signé Georges Mathieu, New York , de 1954 (dont on attend 80 000/120 000 €), ainsi qu'une gouache du fondateur de l'orphisme Robert Delaunay, La Flamme d'amour , de 1917 (40 000/60 000 €). On restera dans les arts graphiques en compagnie de Bernard Buffet : compter 70 000/100 000 € pour l'huile sur Isorel Les Cigales de 1995, un superbe exemple des natures mortes de cet artiste inclassable au style expressionniste, rendant presque inquiétant son motif. Changement de spécialité avec un important ensemble de statues allégoriques des quatre saisons de près de trois mètres de hauteur, à envisager à 30 000/50 000 €, ou un autre bronze monumental d'un artiste anonyme, Jockey et son cheval, saut d'obstacle à Chantilly , à disputer à 20 000/30 000 €.  

Cette vacation franc-comtoise sera placée sous le signe de la joaillerie, ancienne et moderne. Témoin le duo composé d'un bracelet et d'une broche en or et argent probablement du XIX e siècle, centrés d'une améthyste taille émeraude agrémentée de diamants rose, demi-perles blanches de culture, à arborer contre 7 000/8 000 €. Pour 5 000/6 000 € brillera un bracelet de Zolotas, à deux têtes de lion affrontées en or jaune, les yeux sertis de rubis cabochon, les colliers ornés de diamants taille rose. Puis l'on essaiera une paire de pendants d'oreilles en or gris sertis chacun de trois diamants de taille ancienne en dégradé (prévoir 4 000/4 500 €). Au rayon des artistes, on fêtera en particulier Honoré Daumier pour sa sculpture en bronze patiné, le Comte d'Argout, une épreuve commandée par les héritiers, à détailler contre 4 000/5 000 €.

Sur la Croisette, les armes anciennes tiendront le haut du pavé. Parmi elles, on découvrira une paire de pistolets à silex d’officier de la célèbre manufacture de Boutet à Versailles, datant du premier Empire. Dotées de canons à pans à rayures et de platines signées, ces armes visent 15 000/18 000 €. Spectaculaire, une riche paire de pistolets à silex des Balkans –probablement du Monténégro –, un modèle de luxe du début du XIX e siècle présentant des incrustations d’or et d’argent gravés, pourrait tirer à 6 500/8 500 €. L'Italie du XVII e siècle fournira une longue paire de pistolets d’arçon italiens à silex, signés « Lazarino Cominazzo » – armurier de Brescia –, à saisir contre 6 500/ 7 500 €. Une cassette contenant deux revolvers à broche, six-coups et de calibre 9 mm, des années 1860-1870, devrait être aussi disputée jusqu'à 4 500/5 500 €. Enfin, une arquebuse de chasse à rouet, à canon tromonné et platine à rouet intérieur signée sur la queue Iann Georg Dax à Munich (vers 1730), obtiendra 5 500/6 500 €.

Lors d'une dispersion d'objets du design et des arts décoratifs du XX e siècle, on redécouvrira des pépites des années 1970. En premier lieu, de Joël Ferlande, figurera un ensemble de cinq étagères en acier brossé du modèle Zig-Zag , édité par Kappa durant cette période, à décrocher à 1 500/2 000 €. On pourra lui préférer un lustre en verre signé Venini à Murano, à plaquettes taillées en étoile biseautées en pointe, alternées de pampilles en verre pressé-moulé (compter 800/1 000 €). D'autres luminaires se feront désirer : ceux de Roberto Paoli, en une série de huit appliques du modèle Cuma en métal laqué blanc, portant la marque d'Artemide (500/600 €).

La première des six vacations organisées à la Baule cet été verra la dispersion le mercredi 24 d’une collection consacrée au comédien et céramiste Jean Marais. Outre les pièces utilitaires et de forme et les modèles célèbres reprenant les thèmes de prédilection de l’artiste – tels que les mains et les visages –, d'autres plus rares seront proposées, comme un important vase-sculpture Pélican, en terre rouge patinée à rehauts émaillés rouge, blanc et noir (800/1 200 €). Nous mentionnerons encore une paire de lampes figurant une main tenant une torchère, en terre rouge à émail noir, qui pourrait saisir 800/1 000 €. 

Le jeudi 25, place aux arts décoratifs du XX e siècle. Le créateur italien Gio Ponti y sera en bonne place : on lui devra aussi bien une paire de chauffeuses pliantes du modèle Ninfea en bois verni, les montants latéraux en « X » terminés par des poignées formant accoudoirs, le dossier et l'assise tressés de moelle de rotin et fil synthétique (800/1 200 €), qu'une suite de cinq assiettes en céramique émaillée d'un cercle et d'un demi-cercle polychromes, un modèle créé vers 1967 et édité par Franco Pozzi (1 500/2 000 €). Parmi les bijoux, on remarquera une broche de Line Vautrin en bronze doré modèle Sœur Anne, inspirée du conte de Perrault (400/600 €), et une autre rectangulaire art déco de Jean Després, en argent et onyx noir, montée d'un cabochon d'amazonite en serti clos (600/800 €). Côté peinture figurera un acrylique sur toile d'Hervé Di Rosa, Di Rosa classic 1969 (2 000/3 000 €). Et que diriez-vous d'une voiture à moteur thermique pour enfant modèle Porsche 911 Junior ? Commercialisée chez les concessionnaires Porsche au début des années 1980, cette réplique destinée a été fabriquée à un peu plus de 200 exemplaires dans le département course à Weissach (900/1 200 €).

Au menu notamment, de l'art asiatique, des livres et de vieux papiers, du mobilier, des objets d’art et des tableaux anciens. Se côtoieront ainsi un Buste de jeune femme de l'artiste vietnamien du XX e siècle Nam Thai (1 200/1 500 €) et, bien plus anciennes, une Crucifixion d'un peintre de l'école française vers 1640 de l'entourage de Jean Tassel (1 000/1 500 €). À moins que ce ne soit une carte géographique russe réalisée à la main en 1869 d’après un original dressé en 1795 qui attire le plus la curiosité…  Il faudra envisager 500/800 € pour cette feuille monumentale montrant le Plan géométrique des usines d'extraction et de fonte de cuivre de Bogolovsky et Petropavlovsky .

On fêtera l’histoire des jeux Olympiques à travers plusieurs pièces d'exception. Sera d'abord à portée une rarissime photo de Pierre de Coubertin, avec son support cartonné orné des anneaux olympiques, dessinés et colorés par lui-même (prévoir 10 000 à 15 000 €). À 7 000/10 000 € suivra une seconde photo de Coubertin, également dédicacée, avec son support cartonné orné des anneaux olympiques, toujours de la main du créateur des Jeux. Par Gustave Eiffel, une autre photo, dédicacée par lui et accompagnée d'une tour Eiffel en métal ornée des anneaux olympiques, recueillera 800/ 1 000 €. Les torches officielles ne seront pas oubliées, telle celles des XXIV es Jeux d'hiver à Pékin en 2022, en fibre de carbone, à brandir contre 4 000/6 000 €. Quant à celle des XXIX es Jeux d’été, tenus aussi à Pékin mais en 2018, elle brillera à 3 000/4 000 €.

Les montres seront à l'avant-poste de cette dispersion aux thèmes éclectiques. Et c'est une Rolex avec une montre chronomètre de plongée Oyster Perpetual en acier du modèle « Sea Dweller Triple 6 » Mk1, au cadran à fond noir et bracelet Oyster à boucle déployante vers 1982, qui devrait prendre la première place à 9 000/12 000 €. De Jean Cocteau pour l'atelier Madeline-Jolly à Villefrance-sur-Mer, on retiendra ensuite un vase Médiévale de forme tulipe, en terre rose et émaux blanc, vert, jaune et rouge, épreuve signée d'un modèle créé en 1958 (3 000/5 000 €). En matière de volume, on pourra lui préférer un Éléphant en marche, d'après Rembrandt Bugatti puisque issue d'une fonte de reproduction moderne en bronze (3 000/4 500 €). Côté cimaises, on remarquera une toile de Jeanne Malivel, Jeune garçon à la tartine , à décrocher contre 3 000/5 000 €. À votre poignet brillera une paire de bracelets bandeau articulés art déco en or jaune, ceci pour la somme de 2 500/3 500 €.

Les bijoux feront l'ouverture de rideau à 14 h à l'hôtel Anantara Plaza. À leur tête figureront notamment une importante bague marguerite en or gris serti d'un saphir de Ceylan non chauffé (20,01 ct), entouré de diamants brillant (58 000/62 000 €), ou une bague en or jaune et or gris, ornée d'une émeraude taillée à degrés, entourée et épaulée de diamants brillant et poire (14 000/15 000 €). On remarquera encore un bracelet art déco en platine articulé et ajouré, serti de diamants tailles brillant, ancienne et rose (8 000/10 000 €), et une montre Cartier du modèle « Santos », en or jaune (6 000/8 000 €).

En soirée s'imposeront les tableaux. Un Autoportrait présumé de l'artiste par Jean-Baptiste Pater intéressera les amateurs de cet élève de Watteau, qui offre là une rare représentation ouvrant de nombreuses questions. S'il faudra envisager 40 000/60 000 € pour son acquisition, 30 000/50 000 € seront demandés d'un rare paravent de Jean Dunand, Échassiers dit aussi Oiseaux , une pièce unique d'après un modèle créé en 1933. Datée de 1899, une étude décorative ronde d'Alfred Pierre Joseph Agache séduira par sa beauté inspirée des portraits féminins de la Renaissance italienne ainsi que par des éléments symbolistes – tels le tapis, le chapiteau corinthien et l'anneau du temps. Comptez 12 000/18 000 €. Concluons sur la sculpture avec une Lionne en bronze de Georges-Lucien Guyot fondue par Susse Frères, à apprivoiser à 6 000/8 000 €.

Dans le cadre du château de Bogard sera dispersée une collection particulière des Côtes-d'Armor, composée de vingt-deux véhicules. Parmi les mieux cotés figureront une Packard Super 8 de 1936, un modèle apprécié tant par Franklin Roosevelt que par Léopold III de Belgique (70 000/90 000 €), ou encore une Lincoln Convertible de 1947, l'un des fleurons de cette marque américaine rachetée en 1922 par Henry Ford (45 000/65 000 €). Les voitures des États-Unis seront nombreuses avec encore une Corvette Chevrolet C1 de 1960 – d'une des premières sportives du pays, fabriquée de plus entièrement à la main –, estimée 70 000/90 000 €. De 1989, une Jaguar XJS cabriolet se négociera à 15 000/20 000 €.

Pleins feux sur une collection comprenant une quinzaine de tableaux modernes. Le thème de la mer et des bateaux régne sur une grande partie de ceux-ci, à l'image de Bateaux peints en 1905 par Othon Friesz et de Barque sur la plage de galets de Georges Braque : une toile passée par les marchands Aimé Maeght et Gustave Zumsteg, à la grande puissance expressive basée sur l'opposition du noir et du blanc et une lumière nocturne impressionnante. Compter 40 000/80 000 €. Albert Marquet proposera quant à lui une harmonie de tons clairs dans Bateaux à Audierne en 1928 , dont on attend 25 000/30 000 €. Réuni durant une trentaine d'années par des collectionneurs du Gard, cet ensemble proposera encore un Portrait d'homme au nœud bleu d'Auguste Chabaud (1 500/2 500 €) ou encore une composition abstraite d'Alfred Reth (3 000/5 000 €). Bijoux, meubles et objets d'art, dont un vase « Bacchantes » bleu nuit de la maison Lalique (3 000/4 000 €), compléteront ce programme. 

Plus de 300 lots occuperont le sommaire de la vacation du 2 août, menée par des bijoux de qualité. Il faudra débourser 9 000/12 000 € pour une bague en or arborant un diamant taille moderne de 2,11 ct, de couleur G et pureté SI1, épaulé de deux diamants baguette d'environ 0,10 ct. Un bracelet Van Cleefs & Arpels modèle « Twist » en or jaune, orné de perles de culture, quartz aventuriné et boule d'or, daté vers 1962, se négociera à 5 000/7 000 €, et une broche fleur Boucheron en or gris et platine, les pétales d'émail rosé bordées d'or et le pistil en diamant tailles moderne (d'environ 0,15 ct ) et huit-huit, à 4 000/6 000 €. Réalisé dans la première moitié du XX e siècle, un pendentif quadrilobé de la maison Marcus & Co en or et platine, orné de diamants taille ancienne sur des sertis dentelle, l'ensemble pavé de diamants de même taille, pourrait partir à 8 000/10 000 €.