Ventes à venir

Le château de Quintin, dans les Côtes-d'Armor, sera le cadre d'une vente de prestige marquée par la présence d'un objet historique : la pendule dite « Le télégraphe d'amour »,  au superbe décor figurant la version miniature du télégraphe aérien de Claude Chappe (inventé en 1794), signée de l'horloger du roi Lepaute et destinée probablement à l'origine au palais de Rambouillet pour la chambre à coucher du Roi de Rome (voir Gazette n° 24, page 25). 60 000/80 000 € sont annoncés à son endroit. On restera dans le domaine horloger avec plusieurs montres-bracelets, dont une Patek Philippe datée vers 1980, à envisager à 8 000/10 000 €. À même hauteur vous attend un recueil unique composé de manuscrits d'artistes régionaux de la Belle Époque, titré Les Poètes de Bretagne à Louis Tiercelin , et offert en 1912 à ce dernier dans sa villa de Kerazur. On restera en Bretagne avec une rare sculpture en marbre de Francis Renaud, Vonnick , à envisager à 6 000/8 000 € (voir Gazette n° 25, page 158). On conclura avec deux anneaux de fidélité en or formant paire, datés de 1815 et acquis à la cause royale, lesquels furent donnés au vicomte d'Hardouineau : compter 7 500/8 500 €. Articles avant-vente

La session dominicale laissera admirer aux cimaises un vaste panorama sur la Promenade sur la plage, les environs de Toulon , peint par Vincent Courdouan. Daté de 1878, il est attendu à 10 000/15 000 € (voir Gazette n° 25, page 170). À ses côtés vous attendent Le Vendeur d'œufs d'Ammar Farhat en 1942 (6 000/8 000 €), La Discussion féminine dans le parc, d'Adolphe Monticelli (5 000/6 000 €), sans oublier une œuvre de l'orientaliste Maurice Bouviolle, Les Bergers, dont on attend 4 000/5 000 €. Outre un sac Kelly d'Hermès (6 000/7 000 €), nous remarquerons encore un beau samovar perse (probablement d'Ispahan) daté 1920-1940, gravé et ciselé de fleurs, rinceaux persans et personnages qâjârs, complet de son plateau polylobé, de son bol et de sa théière couverte ornés en suite (4 000/6 000 €). Articles avant-vente

Si la vedette reviendra à une Rolex « Submariner » en or jaune datée vers 1989 et de réf. 16613 (12 000/18 000 €), nous attirerons aussi votre attention sur une commode à ressaut Transition portant la double estampille « RVLC » et « R+LACROIX », correspondant à Roger Vandercruse, dit La Croix. Compter 10 000/15 000 €. On se tournera ensuite aux cimaises pour admirer une toile peinte en 1917 par Paul Sérusier, Animaux légendaires (10 000/15 000 €), ou encore une Étude de jambe et de torse au crayon noir rehaussé de craie blanche de François Boucher (3 000/4 000 €). Appartenant à la série « Boulevard des Italiens » (1971) – basée sur des clichés du photographe Elie Kagan –, Le Refuge de Gérard Fromanger pourrait atteindre les 40 000/60 000 € : un travail cherchant à représenter la banalité du quotidien et la réalité du monde qui nous entoure. Articles avant-vente

Eugène Boudin sera la vedette de cette sélection donnant la part belle aux peintres de marine. Trois tableaux normands du précurseur de l'impressionnisme seront en effet proposés entre 25 000 et 60 000 €, illustrant l'évolution de son travail de 1855 à 1896. Ils montreront le port de Trouville, et probablement l'accès à la plage de Villerville (voir Gazette n° 25, page 56). Ce village de pêcheurs sera également évoqué par Édouard Dantan, qui a immortalisé sa moulière en 1884 (3 000/5 000 €), et Jean-Baptiste Antoine Guillemet, qui signe trois huiles montrant sa plage à marée basse ou sous un ciel gris (entre 2 000 et 3 500 €). Johan-Barthold Jongkind mettra le cap au Sud avec sa vue du Fort Saint Jean à Marseille , peinte un matin de 1875 (autour de 14 000 €). Articles avant-vente

Offert par le roi du Maroc à son propriétaire en remerciement d'un service rendu, un poignard au fourreau et au pommeau recouverts d'or, orné de motifs ciselés stylisés sertis de rubis en cabochon et de diamants brillant, devrait atteindre les 18 000/22 000 € (voir Gazette n° 25, page 169). Les amateurs de vedute se disputeront à 10 000/15 000 € une toile attribuée à Giovanni Migliara, Cappriccio veneziano, et ceux de portraits anciens, à 3 000/5 000 €, un Portrait d'homme à la veste bleue de l'école française vers 1760. Enfin, provenant d'une collection de Cagnes-sur-Mer, une technique mixte attribuée à Pierre-Auguste Renoir, L'Étang et le cabanon, est annoncée à 2 000/3 000 €. Articles avant-vente

Redécouverte lors de l’inventaire d’un appartement parisien et restée dans la même famille depuis plusieurs générations, une vue du port de Camaret à marée basse, peinte vers 1872 par Eugène Boudin, apparaît pour la première fois aux enchères (40 000/60 000 €). Changement de rivage avec Paul-Désiré Trouillebert, et sa vue vénitienne sur l'église Saint-Georges-le-Majeur, vers 1886 (3 000/3 500 €). À rapprocher d'une composition conservée au Bowes Museum de Durham, en Grande-Bretagne, un Ramasseur de bois en hiver, peint par Franseco Foschi au XVIIIe siècle, et centrée sur une chaumière dans un cadre montagneux, changera de cimaise entre 3 000 et 5 000 €. Dans la même estimation, un dragon posera sur son cheval, immortalisé dans le bronze par Pierre-Nicolas Tourgueneff. Articles avant-vente

En tête de cette session dédiée aux arts décoratifs du siècle dernier, on ne manquera pas l'incontournable Pomme Bouche de Claude Lalanne, une épreuve en bronze doré monogrammé justifiée « 177/250 », avec cachet de l'éditeur Artcurial (20 000/30 000 €). Puis d'Alexandre Noll, une lampe en acajou, signée, avec un pied ondulé, s'illuminera à 7 000/ 9 000 €. Il seront accompagnés de toiles contemporaines, parmi lesquelle Abstraction grise, blanche et jaune du peintre philippin Oscar Zalameda, estimée 8 000/12 000 €. Une tapisserie de Dom Robert & Tabard Frères & Sœurs (lissier), titrée La Clef des champs , en laine polychrome, monogrammée et datée 1958, décrochera 7 000/10 000 €. On peut lui préférer une lithographie signée de Pablo Picasso, Le Déjeuner sur l'herbe. 27 janvier 1962, concue pour le livre Les Déjeuners, un texte de Douglas Cooper, édité la même année (3 000/5 000 €). Articles avant-vente

Malles de voyage, correspondance, bijoux, portraits, arts de la table… les souvenirs se déclinent au pluriel des collections Limburg-Stirum, de la princesse Clémentine d'Orléans, fille de Louis-Philippe et de Marie-Amélie, des Bourbons, de Napoléon et de la noblesse française et européenne. Les amateurs de reliques tenteront de s'offrir des mèches de cheveux du roi Louis XVI (1 500/2 000 €) et de madame Élisabeth (800/1 000 €), un devoir d'écriture du dauphin Louis-Charles duc de Normandie, corrigé par son père (8 000/10 000 €). De la main de la princesse Clémentine, une vue du château de Randan en Auvergne à l'aquarelle est espérée à 600/800 €, un carnet de 88 dessins lui ayant appartenu à 3 500/4 000 €, tandis qu'un portrait d'elle enfant, attribué à Éléonore Godefroy, nécessitera 12 000/15 000 €. Enfin, du roi Ferdinand de Bulgarie, on a noté un texte signé de lui à Lisbonne daté de janvier 1884 sur le sacre du tsar Alexandre III (8 000/10 000 €), une montre de poche en or de la marque suisse IWC (1929, 4 000/6 000 €), et un sceau à cacheter en argent martelé à son monogramme (8 000/10 000 €). Articles avant-vente

Quelques automobilia et une quinzaine de deux-roues ouvrent cette vente, qui se poursuit avec la collection de Patrick et Danielle Pottier. Ces « Citroënistes » ont réuni 28 modèles de la marque aux chevrons, entre 1914 et 1992 (de 1 000 à 30 000 €). Le reste du programme affiche une belle variété et quelques mythes automobiles, comme une Rolls Royce Silver Cloud II de 1961, ayant appartenu à Sammy David Jr. (300 000/350 000 €). Produite à 92 exemplaires, la FV3B Facel Vega est un modèle de luxe de 1957 attendu autour de 125 000 €. Onze Porsche seront au départ, dont un rare cabriolet 1600S super 90 pour un modèle 356 BT5 de 1959 (120 000/150 000 €). Signée Pininfarina, la Ferrari F355 GTS est l’un des plus grands succès de la marque, attendu autour de 100 000 € pour un exemplaire de 1995. Tout juste restaurée, une BMW 3.0 CSI de 1974 changera de mains entre 80 000 et 90 000 €. Articles avant-vente

Une fois n'est pas coutume, c'est pour un instrument scientifique qu'est prévu le meilleur résultat de cette vente classique : 8 000/10 000 € sont demandés d'un microscope en bronze doré et corne verte de type monoculaire, signé Alexis Magny et daté 1754. Sans transition, il pourrait en coûter 5 000/7 000 € d'un Pigeon (n° 3/8, fonte Valsuani) en bronze à patine dorée de César, daté 1957, tout comme d'un grand Luohan assis dans une position hiératique en bois de Chine du Sud ou Vietnam d'époque XVII e (h. 100 cm) ; sans omettre 3 000/5 000 € décernés à un Portrait d'homme par Louis Léopold Boilly sur sa toile et son châssis d'origine, mais aussi un Autoportrait de Guillaume Jean Joseph de Spinny (1721-1785), actif à Paris. Articles avant-vente

Curieux objet que ce pendentif en or émaillé d'Alexis Falize, proposé en début d'après-midi de cette vacation de spécialité… D'un côté, il est orné d'un couple de faisans sur une branche, de l'autre d'un portrait d'homme chinois grimaçant. Réalisé vers 1870, il est estimé 7 000/10 000 €. Plus modestement estimée mais non moins séduisante, une broche art nouveau, à décor émaillé plique à jour d'un cygne nageant parmi les roseaux, bénéficie de 3 000/5 000 €, tandis qu'un bracelet art déco formé d'un large ruban à décor ajouré et géométrique pavé de diamants de différentes tailles est espéré à 12 000/15 000 €, tout comme un collier ras du cou à décor de feuillages partiellement ponctué de diamants ronds de taille brillant, de chez Van Cleef & Arpels. Le podium enfin pourrait accueillir une parure transformable de cette même maison en or et diamants (60 000/80 000 €), une bague ornée d'un rubis birman (non chauffé) de taille coussin (4 ct env.), épaulé de petits diamants taille huit-huit (30 000/50 000 €), une autre, sertie d'un diamant rond de taille brillant (11,09 ct) (80 000/100 000 €). Articles avant-vente

La Bretagne a inspiré de nombreux artistes et quelques-uns des plus important de la peinture moderne. En témoignera une Maison au bord de la mer traduite en 1888 par Émile Bernard au crayon et au lavis noir. Compter 15 000/18 000 €. Auparavant attribuée à Paul Sérusier, la toile Falaises rocheuses, forêt d'Huelgoat près de Châteauneuf-du-Faou , datée vers 1918-1919, est aujourd'hui donnée à Pierre-Eugène Clairin (4 000/7 000 €). Membre du mouvement Seiz Breur, René-Yves Creston fut également un ethnologue de renom. Il a participé à plusieurs expéditions du Pouquoi-pas ? du commandant Charcot et en a rapporté de nombreuses œuvres parmi lesquelles Femmes inuites, datéevers 1933 (6 000/10 000 €). On conclura sur une production contemporaine avec une laque Sans titre de Loïc Le Groumellec, produite en 2002 (3 000/5 000 €). Articles avant-vente

Nous sommes à Paris à la fin des années 1920 quand un ingénieur neuchâtelois du nom de Jean-Léon Reutter réalise le rêve de concevoir une horloge perpétuelle. Celle qui n'a besoin ni d'électricité, ni de la main de l'homme pour avancer. Les premières pendules de ce type sont construites à Paris, la première – l'Atmos 0 – en 1927 (restée à l'état de prototype), l'Atmos 1 deux ans plus tard, avant que la maison Jaeger-LeCoultre entre dans l'histoire et ne commence à développer des mouvements, en 1932. Le modèle proposé à la vente est présenté en 1999 et présente un calendrier qui s'étend sur mille ans, de l'année 2000 à l'année 3000. Voilà qui laisse le temps de voir venir, sachant que pour cela 8 000/10 000 € seront nécessaires. À sa suite, ce sont 12 000/15 000 € qui sont attendus d'une Rolex Datejust en or, cadran doré, lunettes cannelées, vers 1957, tout comme d'une minaudière en or, émail et diamants de chez Bulgari et un collier en ors de deux tons, à décor de draperie ornée d'un motif en diamants ayant appartenu à l'actrice Michèle Mercier. Articles avant-vente

Après les souvenirs historiques (lundi 1 er juillet), place aux objets de vitrine, argenterie, émaux, bronzes, porcelaines, tableaux, meubles, icônes, livres et militaria russes. Une coupelle vide-poche sculptée dans un bloc de bowenite montée en vermeil, la prise ornée d'une pièce de monnaie au profil de Catherine II au poinçon de Karl Fabergé (Moscou avant 1899), est annoncée à 10 000/12 000 €, une icône triptyque de voyage représentant la Sainte-Face encadrée de la Mère et de Dieu et de saint Jean-Baptiste (Konoff, Moscou, 1908-1917) à 4 000/6 000 €, un gobelet en vermeil orné d'émaux plique à jour, cadeau du grand-duc Nicolas Nicoïalevitch au général de Lastours en 1912 entre 15 000 et 20 000 €. Une broche pendentif en forme de flocon de neige ornée de diamants, de la maison Lorie (Moscou, début XX e ) est estimée 10 000/12 000 €, tout comme une Nature morte au samovar d'Alexandre Golovine. Côté tableaux toujours, on pourra hésiter entre la vue d'une Rue à Boulogne de Constantin Korovine (17 000/20 000 €), un Autoportrait d'Ilia Répine au lavis et à la mine de plomb daté 1878 (20 000/30 000 €), une aquarelle de l'artiste symboliste Nicolas Roerich, Terre slave (18 000/20 000 €), une aquarelle haute en couleur de Dimitri Stelletsky, L'Armée aux drapeaux déployés , présentée lors d'une exposition collective au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles en 1928 (20 000/30 000 €), un Paysage de campagne en automne à la gouache et à la mine de plomb de Constantin Somoff, témoignage de son séjour en Normandie en 1929 (8 000/10 000 €). Articles avant-vente

À défaut d'en posséder une vraie , il devrait être difficile voire impossible de ne pas repartir avec un morceau d'histoire de la marque Ferrari (voir Gazette n° 25, page 12). Et pour cause, cette vente est consacrée à la dispersion de la collection du fondateur du Club Ferrari France, Jess G. Pourret, et comprend affiches de la marque au cheval cabré, pièces encadrés, pièces détachées, sculptures, photographies, modèles réduits, livres et ouvrages de documentation technique, cravates et même bouteilles de vins étiquetées figurant les modèles de bolides. Quelques souvenirs de la marque Bugatti complètent ce programme, ainsi que des automobiles dont une Fiat 500 Jolly , mythique voiture de plage en livrée jaune d'or emblématique de l'Italie des années 1960-1970 (6 000/10 000 €), et l'un des 2 826 exemplaires produits entre 1973 et 1980 de la Berlinette 308 GT4 (Ferrari) (12 000/16 000 €). Articles avant-vente

La plus haute marche du podium ne devrait pas échapper à une boîte en or et diamants ornée du double portrait émaillé de Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche par Jean I Petitot. Réalisé vers 1660-1680, ce bijou est espéré à 150 000/200 000 € (voir Gazette n° 25, page 20). Il est accompagné d'un Bouquet de fleurs de Marie Laurencin, daté 1932 (15 000/20 000 €), d'une bague en or, centrée d'un diamant rond de taille brillant en serti clos de chez René Boivin (même estimation), d'une Composition florale sur fond bleu d'Avni Arbas, datée 1959, de deux bronzes de Jean-François Gambino (fontes Chapon), l'un à patine polychrome figurant un Puma à l'affût (EA II/IV, 14 000/16 000 €), l'autre à patine blanche simulant une Banquise (EA III/IV, 5 000/8 000 €). Articles avant-vente

Estimé 20 000/30 000 €, un portrait de Jeune Femme derrière un rideau vert de Mai-Thu, daté 1943, est le lot le plus attendu de l'après-midi. Il est accompagné de divers ensembles de montres Swatch, d'une bouteille de romanée-conti millésimée 1965 (2 500/3 500 €), de deux maquettes de Jean-François Tapia, l'une de la fusée russe Proton M – lancée en 1965 – (800/1 200 €), l'autre de la fusée Boeing Delta III – premier vol en 1998 – (600/800 €), du design par George Nelson, Charles et Ray Eames, Daniel Manien, Luigi Massoni (édition Poltrona Frau), Patrick Gingembre, Fritz Haller, Élisabeth Garouste et Mattia Bonetti (canapé modèle Koala , 2 000/3 000 €), ou encore Roger Capron. 2 500/3 000 € enfin sont demandés respectivement de deux automates publicitaires en tôle d'acier et bois des années 1930 pour les Pastilles Valda , l'une figurant un éléphant tenant dans sa trompe le remède, l'autre sous la forme d'un dromadaire le transportant sur sa bosse. Articles avant-vente

Le parcours débute en Égypte, et il est ponctué d'un sarcophage momiforme à tête du dieu Faucon Sokar (souvent associé à Osiris) (400-200 av. J.-C., 3 000/4 000 €), un couvercle de sarcophage au nom de Amon-Di-Es en bois et stuc polychrome de Basse Époque (12 000/15 000 €), un bas-relief en pierre calcaire de l'époque de la VI e Dynastie figurant deux pêcheurs transportant des poissons, un autre portant une oie (2 000/4 000 €), un ibis en bois stuqué et bronze (Basse Époque), se tenant sur ses pattes repliées, renfermant une momie de volatile (8 000/10 000 €). D'Égypte encore, il est question avec une Vue du plateau de Gizeh datée 1871 et signée Charvaud (3 000/5 000 €). D'Égypte ou de Syrie, un chandelier en bronze ayant gardé des traces d'incrustations d'argent est un beau témoignage des productions mameloukes du XIV e siècle et pourrait trouver preneur à hauteur de 4 000/6 000 €, tandis qu'un coffret en papier mâché peint, doré, argenté et laqué de l'Iran Qâjâr (XIX e ), orné de scènes de chasse au faucon, est prévu à 5 000/7 000 € (voir Gazette n° 25, page 22). Au chapitre des miniatures, citons une feuille de l'école Pahari, Kangra ou Guler du début du XIX e mettant en scène le mariage de Nala et Damayanti (3 000/4 000 €) et une gouache et argent attribuée à l'atelier de Bishan Singh (vers 1860-1880) figurant un dinandier dans son atelier (3 000/5 000 €). Articles avant-vente

Cette belle vente éclectique, proposant une partie de la collection Marcel Boussac, débutera sous les auspices de trois miroirs sorcière en talosel de Line Vautrin. Le premier, du modèle Mazarin et signé deux fois, s'établira à 25 000/30 000 € ; le deuxième, du modèle Soleil à pointes rouges , également signé de la créatrice, reflètera 15 000/20 000 €. Quant au troisième, baptisé Chardon à pointes bleues, il devrait attirer 10 000/15 000 €. On les complétera de peintures dont l'une à la laque sur panneau d'Alix Aymé, Maternité (8 000/12 000 €), ou bien encore d'une toile d'Othon Friesz, Femmes au bain (4 000/6 000 €). Beaucoup de fines bouteilles régneront aussi : en particulier celles renfermées par une caisse de six petrus au millésime 2002 (10 000/15 000 €) ou les douze flacons en caisse également de bordeaux primeurs composant un assortiment de 2001 (7 000/10 000 €). Articles avant-vente

C'est en 1948 que Jacques et Micheline Fricker se rencontrent sur les bancs de l'École du Louvre, et ouvrent après leur mariage leur première galerie, à Tanger. Quelques années plus tard, de retour ils ouvrent leur nouvel espace 177, boulevard Haussmann, et se consacrent à l'art moderne. Tout au moins à trois de ses mouvements : l'expressionnisme allemand, l'école de Paris et l'art abstrait des années 1950-1960. La galerie présente la première exposition consacrée à Alexis von Jawlensky, puis elle révèle au public français Werner Scholz. Au chapitre de l'art français, le couple met en lumière la peinture de Le Fauconnier, Henry de Waroquier, Ortiz de Zarate, Paul Colin, Rodolphe Fornerond ou Capon. Enfin, la galerie s'attache à promouvoir l'abstraction des peintres Lersy, Forquin, Jean-Marie Calmettes, Henri Pfeiffer, Jacques Lagrange, Duncan, Frank Avray Wilson, Jun Dobashi, Nils-Udo dont une vingtaine d'œuvres prennent le chemin des enchères. La galerie ferme ses portes en 1975 ; les tableaux sont conservés par les enfants du couple, une partie de ceux-ci est cédée aujourd'hui. Les estimations oscillent de quelques dizaines à 2 000 €. Articles avant-vente

Consacrée aux arts décoratifs du XX e siècle, la vacation sera cependant menée par un archet de violon –  avec baguette en pernambouc – signé d'Eugène Sartory, à brandir à 18 000/20 000 €. L'incontournable Line Vautrin sera l'autrice d'un miroir Gerbera , en talosel et tain bleus, à décrocher contre 12 000/15 000 €. Côté design italien se détachera une table en marbre arabescato du modèle M1 d'Angelo Mangiarotti pour Skipper, des alentours de 1970 (7 000/8 000 €). Le Corbusier et Charlotte Perriand proposeront ensemble un porte-manteau mural en lattes d'acajou de 1950, à déménager pour 6 000/7 000 €, la seconde signant quant à elle un banc Cansado en métal laqué et acajou vers 1958 (4 000/5 000 €). Les créations des Établissements Gallé (1904-1936) seront aussi au menu, représentées par un vase en verre multicouche à décor de paysage forestier (5 000/7 000 €). De Mathieu Moreau, une Nymphe à la Lyre , un bronze luminaire, brillera quant à elle à 4 000/5 000 €. Articles avant-vente

Cette sélection horlogère offre une belle variété, de la montre de poche savonnette à automates, fabriquée en Suisse à la fin du XIX e siècle (2 000/4 000 €), à la Rolex Daytona 6241 produite vers 1968, au cadran beige surnommé « Paul Newman » (80 000/120 000 €). Conservée également dans la même famille, depuis l’origine, une Breguet type XX, fabriquée vers 1963, sera recherchée pour son cadran « tropical dial » (15 000/25 000 €). Parmi les modèles plus récents, une "élégante" en titane de J. P. Journe, remontant à 2016, en imposera par son boîtier tonneau à fond transparent, et à cadran blanc et gris (20 000/30 000 €). Des pendulettes Cartier apporteront leur touche décorative, à l’image d’un modèle de chevet triangulaire conçu vers 1910 en argent et émail bleu, dont le cadran est couronné par une guirlande et un nœud de rubans (4 000/8 000 €). Articles avant-vente

Les plus grands artistes seront représentés à prix doux, quelque 7 000 € permettant de s'offrir une lithographie de Pierre Soulage ou de Marc Chagall. Dix-sept eaux-fortes et aquatintes illustreront le talent d'Érik Desmazières à dessiner des architectures réelles ou impossibles, et des personnages imaginaires. Album grand in-folio, Le Magasin central des Imprimés , complet de ses épreuves sur vélin blanc de 2013, est attendu entre 4 000 et 5 000 €. Zao Wou-ki, Poliakoff et Picasso mettront la couleur au programme, ce dernier à travers l'affiche "Vallauris Toros" réalisée pour l’association des potiers de Vallauris, en 1956. Environ 3 500 € seront requis pour cet exemplaire d'un tirage à 200 épreuves. Articles avant-vente

Si le travail de Suzanne Belperron sera mis en avant par la dispersion de la collection Marinier (voir page ?? ), Cartier attirera l'attention avec une bague arborant un diamant rond taille brillant pesant 11,16 ct, de couleur L et de pureté VS2, pour lequel il faudra prévoir entre 80 000 et 100 000 €. Bulgari sera au rendez-vous avec un important sautoir à maille gourmette, ponctué de motifs hexagonaux faisant alterner nacre et œil-de-tigre. Entre 28 000 et 35 000 € seront nécessaires pour passer au cou ce bijou créé vers 1970. Van Cleef & Arpels et Buccellati imiteront la dentelle, le premier avec un collier collerette en résine d'or, ponctué de fleurettes de diamants vers 1980 (20 000/25 000 €), le second avec une manchette ajourée, également fleurie de diamants (15 000/20 000 €). Articles avant-vente

Deux jours de ventes seront nécessaires pour écouler un catalogue dominé par l'art. Un Calvaire , une huile sur panneau attribuée au peintre flamand d’origine lombarde Ambrosius Benson (1495-1550), longtemps nommé le « Maître de Ségovie », est le lot phare à 37 500 €. Une huile du cercle de Daniel Seghers (1590-1661), une nature morte de fleurs, exécutées à l'huile sur toile (8 000 €), un retable représentant la descente du Christ de la croix, une école flamande du XVII e siècle de l'entourage de Gérard David (10 000 €) ou encore une scène de chasse par le Hollandais Jan Aertsen Marienhof (1626-1652) à 20 000 € sont les pièces maîtresses du catalogue. Articles avant-vente

Réputés avoir été acquis auprès des descendants de la famille Bartholdi par leur précédent propriétaire, deux plâtres patinés préparatoires au monument à l’amiral Bruat, à Colmar, sont attendus autour de 40 000 € chacun : deux têtes représentant l’Amérique et l’Afrique. Conservant encore ses fonçures et ses clous et pitons forgés vers 1730, un miroir à parcloses multiplie les enroulements autour de ses grenades et coquilles (20 000/30 000 €). D’époque Louis XV, un secrétaire attribué à BVRB, à abattant en laque de Chine et vernis Martin, lui donnera la réplique (50 000/80 000 €). Un moutardier balustre armorié en argent, attribué à Jean-Baptiste Harrault ou à son fils Jean-Thomas, vers 1765, fera tourbillonner ses côtes et ses vagues (5 000/8 000 €). Articles avant-vente

Le deuxième jour des ventes, le mercredi 3 juillet, place à la peinture ancienne et au mobilier. Il faudra débourser au moins 76 000 € pour acquérir Joaquim Mir i Trinxet (1873-1940) et son huile El Pontazgo. Canyelles. 75 000 € sont encore attendus pour une huile sur toile de 1789, un vase de fleurs, par l'Espagnol Luis Paret y Alcazar (1746-1799). Le Napolitain Corrado Giaquinto (1703-1766) signe une huile représentant une apparition de la Vierge devant saint Simon (58 000 €). Le lot phare de la partie mobilier est estimé à 10 000 €, pour un bargueño hispano-flamand, daté au plus tôt du XVII e siècle, en bois ébonite avec application d'écailles et de bronze doré sur une façade très architecturée. Articles avant-vente