Notre calendrier des enchères recense les ventes à venir en France et à l'étranger, triées par date, lieu de vente, maison de ventes et/ou spécialité. Vous pourrez y retrouver les catalogues et accéder directement à la vente grace au bouton "Enchérir". A consulter également à partir de cette page les articles publiés par le magazine en lien avec chaque vente.
Monnaies, vins et alcools, bijoux, montres, argenterie, arts de la table, verreries, arts décoratifs du XXe, design, sculptures, bronzes, céramiques, instruments scientifiques et de marine, tableaux, mobilier...
mardi 02 juillet - 14:00 (CEST)
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Live
Hôtel Alliance, couvent des Minimes, 17, quai de Wault - 59800 Lille
Cette belle vente éclectique, proposant une partie de la collection Marcel Boussac, débutera sous les auspices de trois miroirs sorcière en talosel de Line Vautrin. Le premier, du modèle Mazarin et signé deux fois, s'établira à 25 000/30 000 € ; le deuxième, du modèle Soleil à pointes rouges , également signé de la créatrice, reflètera 15 000/20 000 €. Quant au troisième, baptisé Chardon à pointes bleues, il devrait attirer 10 000/15 000 €. On les complétera de peintures dont l'une à la laque sur panneau d'Alix Aymé, Maternité (8 000/12 000 €), ou bien encore d'une toile d'Othon Friesz, Femmes au bain (4 000/6 000 €). Beaucoup de fines bouteilles régneront aussi : en particulier celles renfermées par une caisse de six petrus au millésime 2002 (10 000/15 000 €) ou les douze flacons en caisse également de bordeaux primeurs composant un assortiment de 2001 (7 000/10 000 €).
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Line Vautrin en trois reflets
Pas moins de trois miroirs de Line Vautrin (1913-1997) occuperont la tête d’affiche de la vente à Lille...Lire la suite
Cette sélection horlogère offre une belle variété, de la montre de poche savonnette à automates, fabriquée en Suisse à la fin du XIX e siècle (2 000/4 000 €), à la Rolex Daytona 6241 produite vers 1968, au cadran beige surnommé « Paul Newman » (80 000/120 000 €). Conservée également dans la même famille, depuis l’origine, une Breguet type XX, fabriquée vers 1963, sera recherchée pour son cadran « tropical dial » (15 000/25 000 €). Parmi les modèles plus récents, une "élégante" en titane de J. P. Journe, remontant à 2016, en imposera par son boîtier tonneau à fond transparent, et à cadran blanc et gris (20 000/30 000 €). Des pendulettes Cartier apporteront leur touche décorative, à l’image d’un modèle de chevet triangulaire conçu vers 1910 en argent et émail bleu, dont le cadran est couronné par une guirlande et un nœud de rubans (4 000/8 000 €).
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Daytona Paul Newman, une icône de Rolex
Rare à plus d’un titre, cette Daytona arbore le cadranLire la suite
mercredi 03 juillet 2024
Objets d'art et d'ameublement, pendules, sculptures, bronzes, céramiques, verreries, arts d'Asie, tableaux anciens et modernes, tapis, meubles anciens et de style
La seconde partie de la collection Claude et Dagmar Fregnac sera dispersée, ainsi que le fonds d’atelier Joseph Misrahi. Réputées avoir été offertes au grand-père de sa propriétaire par Toulouse-Lautrec, trois rares épreuves destinées à illustrer des menus seront proposées entre 1 500 et 3 000 €. Poinçonnées par Biennais, douze assiettes à dessert en argent (6 000/10 000 €) seront servies avec un couvert de Naudin orné des armes impériales (5 000/10 000 €). Debout sur un croissant de lune, une Vierge à l’Enfant, sculptée à Malines dans le premier quart du XVI e siècle (autour de 2 500 €), se tiendra face à La Sainte Famille , peinte vers 1550, dans l’entourage de Francesco Salviati (environ 3 500 €). Agam et Zadkine ont inspiré des tapisseries aux ateliers Pinton Frères d'Aubusson (entre 6 000 et 10 000 €).
Les plus grands artistes seront représentés à prix doux, quelque 7 000 € permettant de s'offrir une lithographie de Pierre Soulage ou de Marc Chagall. Dix-sept eaux-fortes et aquatintes illustreront le talent d'Érik Desmazières à dessiner des architectures réelles ou impossibles, et des personnages imaginaires. Album grand in-folio, Le Magasin central des Imprimés , complet de ses épreuves sur vélin blanc de 2013, est attendu entre 4 000 et 5 000 €. Zao Wou-ki, Poliakoff et Picasso mettront la couleur au programme, ce dernier à travers l'affiche "Vallauris Toros" réalisée pour l’association des potiers de Vallauris, en 1956. Environ 3 500 € seront requis pour cet exemplaire d'un tirage à 200 épreuves.
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Érik Desmazières fait impression
Intitulée Le Magasin central des imprimés , cette suite complète numérotée 8/75 – constituée d’un frontispice...Lire la suite
Peintes à l l'acrylique sur panneau d'Isorel, en 1979, les Têtes et visages de Bernard Séjourné (1 500/2 000 €) observeront les amateurs hésitant entre une commode galbée régionale du XVIII e siècle marquetée de bois fruitier et moulurée de prunier (autour de 500 €), et une table basse en métal chromé et plateau mélaminé stratifié, créée par Marcel Breuer pour Knoll Studio (200/300 €). Emblématique des créations de Jean Després, une soupière ovale couverte en métal argenté, accompagnée de son présentoir au modèle, s'orne d'un large motif en chaîne gourmette (2 200/2 800 €).
Si le travail de Suzanne Belperron sera mis en avant par la dispersion de la collection Marinier (voir page ?? ), Cartier attirera l'attention avec une bague arborant un diamant rond taille brillant pesant 11,16 ct, de couleur L et de pureté VS2, pour lequel il faudra prévoir entre 80 000 et 100 000 €. Bulgari sera au rendez-vous avec un important sautoir à maille gourmette, ponctué de motifs hexagonaux faisant alterner nacre et œil-de-tigre. Entre 28 000 et 35 000 € seront nécessaires pour passer au cou ce bijou créé vers 1970. Van Cleef & Arpels et Buccellati imiteront la dentelle, le premier avec un collier collerette en résine d'or, ponctué de fleurettes de diamants vers 1980 (20 000/25 000 €), le second avec une manchette ajourée, également fleurie de diamants (15 000/20 000 €).
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Six bijoux de Suzanne Belperron de l’écrin de Madeleine Marinier
D’une même provenance, six bijoux de la créatriceLire la suite
Deux jours de ventes seront nécessaires pour écouler un catalogue dominé par l'art. Un Calvaire , une huile sur panneau attribuée au peintre flamand d’origine lombarde Ambrosius Benson (1495-1550), longtemps nommé le « Maître de Ségovie », est le lot phare à 37 500 €. Une huile du cercle de Daniel Seghers (1590-1661), une nature morte de fleurs, exécutées à l'huile sur toile (8 000 €), un retable représentant la descente du Christ de la croix, une école flamande du XVII e siècle de l'entourage de Gérard David (10 000 €) ou encore une scène de chasse par le Hollandais Jan Aertsen Marienhof (1626-1652) à 20 000 € sont les pièces maîtresses du catalogue.
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Attribué à Ambrosius Benson
Ce Calvaire , une huile sur panneau, a été attribué par les restaurateurs Adelina Illán Gutiérrez et...Lire la suite
Réputés avoir été acquis auprès des descendants de la famille Bartholdi par leur précédent propriétaire, deux plâtres patinés préparatoires au monument à l’amiral Bruat, à Colmar, sont attendus autour de 40 000 € chacun : deux têtes représentant l’Amérique et l’Afrique. Conservant encore ses fonçures et ses clous et pitons forgés vers 1730, un miroir à parcloses multiplie les enroulements autour de ses grenades et coquilles (20 000/30 000 €). D’époque Louis XV, un secrétaire attribué à BVRB, à abattant en laque de Chine et vernis Martin, lui donnera la réplique (50 000/80 000 €). Un moutardier balustre armorié en argent, attribué à Jean-Baptiste Harrault ou à son fils Jean-Thomas, vers 1765, fera tourbillonner ses côtes et ses vagues (5 000/8 000 €).
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Voyages lointains avec BVRB et Bartholdi
Qu’elle vienne d’un secrétaire en laque de Chine ouLire la suite
Francis Bacon ouvrira la session avec une Étude pour le Portrait du pape Innocent X, d'après Vélasquez , une grande lithographie originale en couleurs sur papier d'Arches à envisager à 10 000/15 000 €. Il sera accompagné aux cimaises par Henri Epstein avec une Vue d'une ville de la banlieue parisienne au pont (4 000/5 000 €) ou encore par le peintre anversois du XVII e Lucas Van Uden, avec un Paysage à la clairière et étang au crépuscule (2 000/3 000 €).
Quelques dizaines à 800/1 000 € seront suffisants ou nécessaires pour se voir adjuger pièces de forme, de services ou couverts en argent ou en métal, parties de services de table en porcelaine et autres verres et cristaux, modernes pour la plupart, XIX e pour d'autres.
Le deuxième jour des ventes, le mercredi 3 juillet, place à la peinture ancienne et au mobilier. Il faudra débourser au moins 76 000 € pour acquérir Joaquim Mir i Trinxet (1873-1940) et son huile El Pontazgo. Canyelles. 75 000 € sont encore attendus pour une huile sur toile de 1789, un vase de fleurs, par l'Espagnol Luis Paret y Alcazar (1746-1799). Le Napolitain Corrado Giaquinto (1703-1766) signe une huile représentant une apparition de la Vierge devant saint Simon (58 000 €). Le lot phare de la partie mobilier est estimé à 10 000 €, pour un bargueño hispano-flamand, daté au plus tôt du XVII e siècle, en bois ébonite avec application d'écailles et de bronze doré sur une façade très architecturée.
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Joaquim Mir i Trinxet, modernisme catalan
Grand représentant de la seconde vague du modernismeLire la suite
Une centaine de bijoux sont présentés le matin pour lesquels quelques dizaines à 500 € sont demandés, tandis que 450 lots défileront l'après-midi. Des bijoux pour l'essentiel, la fin de séance s'adressant aux amateurs d'orfèvrerie, française et étrangère (est. 100 à 2 500 €). Au rayon des bijoux les plus prisés devraient être une parure en or de chez Zolotas des années 1970, ciselée de cœurs habillés de motifs filigranés, chaînes tressées et pampilles, composée d'un collier, d'un bracelet et d'une paire de boucles d'oreilles (20 000/25 000 €), un devant de corsage en argent, à décor ajouré de fleurs habillées d'émeraudes, chrysobéryls, topazes et améthystes (travail portugais fin XVIII e , 6 000/8 000 €), une broche en or et argent stylisant un cheval au galop habillé d'un pavage de roses, travail français de la fin XIX e (10 000/12 000 €). Une mention spéciale revient au numéro 183 sous lequel figure une bague épiscopale en or ornée d'une améthyste ovale facettée en serti clos entourée de diamants de taille ancienne. Ce bijou a appartenu à l'archevêque de Bologne monseigneur Giacomo della Chiesa, qui sous le nom de Benoit XV, fut pape de 1914 à 1922, avant d'être offert en présent à l'archevêque de Montréal Paul Bruchési, qui lui-même en fit cadeau aux religieuses de la congrégation de Notre-Dame en 1938 (6 500/7 000 €).
Un important panneau commémoratif chinois du XVIII e , du règne de l'empereur Qianlong, dominera les estimations à 30 000/40 000 €. De forme rectangulaire, se composant en partie centrale d’un panneau en bois laqué bleu, il présente le sinogramme auspicieux « Fú », désignant « Bonheur », en relief et doré en son centre. La présente pièce est l’un des rares panneaux de bénédiction de l’Empereur Qianlong parvenu jusqu’à nous. Ce type de panneau décoratif et honorifique est apparu au cours de la deuxième et de la trentième année du règne de Qianlong, et devint un présent régulier de la part de l’Empereur. Signalons par ailleurs une huile sur panneau de George Washington Vedette arabe prisée 3 000/5 000 € et une technique mixte de l'artiste libanaise contemporaine Nadine Fayad Comair Images d'Orient à 2 000/4 000 €.
Les fashionistas seront comblés par les nombreux accessoires proposés. Parmi eux, les bijoux tiennent une bonne place, se rangeant derrière une parure en or gris composée d'une paire de pendants d'oreilles, d'un bracelet souple et d'un collier à maillons, ornés en serti clos de saphirs ovales et coussin ainsi que de diamants, que l'on saisira pour 20 000/25 000 €. Ces pièces pourraient être complétés par une bague en or gris centrée d'un saphir rectangulaire à pans coupés de 7,59 ct, épaulé de diamants baguette (prévoir 8 000/10 000 €). Une autre bague en or gris, portant un diamant brillant de 2,90 ct de couleur supposée I/J épaulé par deux diamants taper, suivra (6 000/8 000 €), de même qu'un bracelet Hermès en or jaune à maille chaîne d'ancre, avec poinçon de la maison Georges Lenfant (même estimation). Une troisième bague en or de deux tons, avec saphir rond de 4,65 ct – probablement de Ceylan – serti de diamants, sera à votre doigt contre 5 500/6 500 €. Enfin, une montre de plongée Rolex « Submariner », en acier et or jaune (vers 1992), devrait être disputée jusqu'à 8 000/10 000 €.
Une technique mixte de Christian Boltanski, Monument, 1986 (15 000/20 000 €), une huile sur panneau d'Arik Brauer, Arbre (même estimation), une toile de Philippe Pasqua, John (10 000/15 000 €), une compression de timbres sous Plexiglas d'Arman (non titrée, datée 2000, 6 000/8 000 €) et une technique mixte de Didier Chamizo, Le Peintre (4 000/6 000 €) figurent en bonne place d'une vacation partagée entre tableaux contemporains et design.
Collection de Felipe Ortiz-Patiño, albums de prestige d'Hergé
Le prototype peut-être unique d'un grand revolver Noël et Guery, à barillet plat à 13 coups et de calibre 12 mm, mènera la bataille des enchères à 2 500/3 000 €. La présence d'un anneau de calotte permet de supposer que cette arme fut présentée à une commission d'essai militaire. Nous mettrons encore en avant un rare rifle Spencer 1860 Navy de calibre 56-52, estimé 1 500/2 000 €, et un casque à pointe d'officier ou de sous-officier supérieur composite, issu de l'adaptation d'un casque d'officier des pompiers (même estimation).
Fernando Botero et Folon seront en concurrence, chacun autour de 70 000 €. Le visage du Colombien s’affiche sur une médaille en or frappée par la Monnaie de Paris en 1992, pour l’exposition de ses sculptures aux Champs-Élysées. L’une de ses Vénus figure au revers. L’artiste belge sera représenté par le bonze de son homme au chapeau, titré Sans bagage . Dans la même estimation, Jacques Villeglé a lacéré des affiches marouflées sur toile, donnant à son œuvre le nom de son lieu de réalisation : Rue Bobillot / Place d'Italie, 19 mai 1987 . Associant graffiti et peinture traditionnelle, Aboudia, originaire de Côte d’Ivoire, a multiplié les représentations de l’homme du quotidien, appelé Môgô , dans un tableau de 2017 (50 000/70 000 €). Combas, Fontana, Debré ou encore Vasarely complèteront cette large palette artistique.
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Folon invite au voyage
Personnage le plus célèbre de l’artiste belge, l’hommeLire la suite
À l'occasion de cette vente caritative, réalisée au bénéfice de la Ligue nationale Contre l'Obésité et pour fêter les dix ans d'existence de cet organisme, le maillot n° 10 dédicacé de l'équipe de France de football de Kylian Mbappé et un autre, le n° 9, porté et dédicacé par Olivier Giroud dans son club italien de l'AC Milan, seront proposés à la vente.
Le vendredi verra s'imposer trois lingots d'or, cotés 5 000/7 000 € chaque. Les bijoux prendront la relève, menés par un collier draperie en or à multiples brins, reliés par deux rosaces serties de saphirs et de rubis (2 500/2 800 €), et un bracelet ruban daté vers 1950 en or jaune à maille tressée (3 500/4 000 €). Provenant d'une collection troyenne, un miroir sorcière modèle Romain de Line Vautrin réalisé vers 1960-1965, à double encadrement de talosel noir de forme baguette incrusté de verre nacré blanc, devrait provoquer une belle bataille d'enchères, à 2 000/3 000 €. On remarquera par ailleurs un lit de repos Barcelona édité par Knoll Studio d'après la création de Ludwig Mies van der Rohe, à châssis en teck et piétement tubulaire en métal chromé (3 000/4 000 €), ou encore un grand cartel violoné d'applique et son cul-de-lampe d'époque Régence, en marqueterie de style Boulle en laiton à fond d'écaille brune et ornements de bronze doré à décor symbolisant les sciences (2 500/2 800 €).
Ernest Guérin sera le premier à se distinguer lors de ces deux jours. Il proposera un grand triptyque qui, comme à l'habitude chez l'artiste rennais, érige en peinture d'histoire les paysages de sa chère région dans une mosaïque de couleurs. 15 000/20 000 € sont à envisager pour ce Pardon de Saint-Anne-la-Palud, baie de Douarnenez, Bretagne . Il sera accompagné d'une autre œuvre de l'artiste : Plougastel-Daoulas, les mariages, Bretagne, une aquarelle dont on attend 9 000/10 000 €. Peinte au début des années 1890, une toile de Charles Cottet, Les Voiles rouges à Camaret , illustrera ensuite le style de ce postimpressionniste, à la palette contrastée et à la technique vibrante (20 000/25 000 €). Nous attirerons encore votre attention sur une Jeune Léonarde au livre de Ferdinand Mifliez, dit Misti (10 000/12 000 €). Meubles et objets d'art fermeront la marche, à l'image d'un exceptionnel violon en faïence traité en camaïeu de bleu par Henry Guihéneuc vers 1880, orné d'une scène représentant la remise de l'instrument à sa commanditaire par le céramiste (1 500/2 000 €).
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Les paysages du Finistère de Charles Cottet
À la manière des impressionnistes, Charles CottetLire la suite
Consacrée pour l'essentiel à la collection du docteur Jean Redor d'arts premiers, arts d'Asie, tableaux anciens, bijoux, céramiques et orfèvrerie, cette vente, organisée à 11 h puis à 14 h 30, est complétée d'un chapitre de dessins anciens où l'on a relevé une plume et lavis d'encres brune et sépia de Nicola Monti vers 1820, Dieu chassant Caïn (3 000/5 000 €), une étude pour Hélène chassant Ménélas (plume, encre et rehauts de gouache blanche) de François-Xavier Fabre (2 500/4 000 €), une autre de Pierre Narcisse Guérin pour un Visage de Morphée ou de Céphale , vers 1810 (pierre noire et rehauts de blanc, 3 000/5 000 €).
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Collection Jean Redor, passionnément éclectique !
Arts premiers d’Afrique et d’Océanie, objets de ChineLire la suite
C'est aux amateurs d'orfèvrerie art déco que s'adresse l'un des lots les plus attendus de cette vacation : une ménagère de Jean Élisée Puiforcat, en vermeil, modèle « Trouville » (créé en 1937), de 179 pièces, pour laquelle 8 000/10 000 € sont demandés. La vedette toutefois est un collier draperie en or ornée de maillons sertis de 20 ct de diamants, estimée 35 000/40 000 €. Des vitrines sortiront également une bague en or gris sertie d'un saphir de Ceylan (18,5 ct), dans un entourage de diamants brillantés (18 0000/22 000 €), une autre ornée d'un rubis ovale (3,01 ct), épaulée de diamants baguette (10 000/15 000 €), un collier de 35 perles de culture des mers du Sud gold en chute (fermoir en diamants, 10 000/12 000 €), une broche trembleuse « Libellule », fin XIX e , en or et argent sertie de diamants, rubis et émeraudes (5 000/8 000 €), une montre de dame, petit modèle « Tank » en or signée Cartier (même estimation).
Un lot dominera ce programme : une toile de Takanori Oguiss, Maison aux affiches et réverbère (1930), réalisé trois ans après l'installation de l'artiste japonais à Paris. Il faudra prévoir 30 000/40 000 € pour son acquisition. On descendra à 4 000/6 000 € pour un panneau de chêne de l'école française en 1566, représentant le Christ dans un médaillon en trompe l'œil , ainsi que pour un Paysage animé de personnages attribué à Jan Wijnants (1632-1684). Dans les autres spécialités, citons un tapis moderne d'après une œuvre de Calder (4 000/5 000 €) et un haut vase sur piédouche à col annulaire en bandeau par Le Verre français, à décor stylisé de « Papillons » et daté vers 1923-1926 (3 000/5 000 €).
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Takanori Oguiss dans le Paris de 1930
Jamais passée sur le marché, cette toile a été peinteLire la suite
Les premiers coups de marteau récompenseront des boîtes et notamment une tabatière en ors de cinq tons à décors toutes faces de bouquets de fleurs au naturel, milieu XVIII e , au poinçon de Jean Ducrollay, pour laquelle il faudra lever la main jusqu'à 25 000/30 000 €, tandis qu’un petit modèle, d'époque Louis XVI, en cristal de roche à décor émaillé polychrome de feuilles de laurier et fleurettes, au poinçon illisible, mais muni de l'inscription de la boutique de Charles-Raymond Granchez, revendeur à Paris, pourrait arborer un prix de 6 000/9 000 €. Les montres – dont plusieurs modèles des maisons Piaget et Rolex – prennent le relais, les bijoux défilant en deuxième partie d'après-midi. Un collier ras du cou en or jaune ponctué de sept améthystes taillées en goutte, de la seconde moitié du XIX e , au poinçon de Claude Rey et Pierre Moureaux, s'annonce à 2 500/3 000 € ; un clip de revers de Van Cleef & Arpels New York, figurant une branche de feuillage pavé de diamants taillés en brillants et de saphirs ronds facettés s’affiche à 4 000/6 000 € ; enfin, un collier jonc rigide de Sterlé & Cie, à motifs de concrétions naturalistes retenant un pendentif amovible en ors jaunes et gris, composé de motifs abstraits pavés de 39 diamants de taille brillant, scintille à 3 000/4 000 €.
Pleins feux sur la peinture des XIX e et XX e siècles. Honneur aux anciens avec une toile d'Henri Le Sidaner réalisée vers 1889-1890 à Étaples, Les Brûleuses d'herbe (12 000/15 000 €), dans un style encore marqué par l'impressionnisme – avant que l'artiste se tourne vers le symbolisme. On avancera dans le temps avec Le Souk de José Navarro Llorens, prisé 10 000/12 000 €, et une Promenade en barque dans le bois de Boulogne brossée vers 1938 par Charles Camoin (12 000/15 000 €). La peinture se tournera vers l'abstraction au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, comme en témoignera une toile d'Olivier Debré de 1947, Sans titre , attendue à 45 000/50 000 € : un premier pas avant la perte totale de signes dans les années 1950. Flammes impossibles, produit en 1988 par Georges Mathieu, est une impressionnante explosion de couleurs. Peint à l'alkyde, il pourrait atteindre les 150 000/200 000 €. Claude Viallat choisit un autre chemin que celui de l'abstraction lyrique, préférant la répétition des motifs et des variations de support et de couleur : 60 000/80 000 € sont à envisager pour son acrylique sur bâche Sans titre n° 027 , de 1981. Concluons sur un hommage à Ben, qui nous a quittés le 5 juin. Compter 15 000/20 000 € pour une toile de 2013, Je doute de tout sauf du doute, typique de son œuvre provocatrice où l'écriture était centrale.
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Claude Viallat en grand format
Depuis 1966, Claude Viallat questionne l’art, sa matière,Lire la suite
Le vendredi prendront place le matin des bijoux et des accessoires de mode. Les pièces phares en seront notamment une bague en or gris et platine ornée d'un solitaire de taille moderne d'environ 1,0 ct, de couleur G et pureté VVS2 (2 000/3 000 €), et un sac de voyage modèle Haut à courroie d'Hermès, en cuir de renne gold (5 000/7 000 €). L'après-midi, tableaux, meubles et objets d'art prendront le relais. Une toile attribuée à Léandro Bassano La Fuite en Egypte estimée 4 000/6 000 € côtoiera un vase en céramique blanche et à corps ovoïde de Georges Jouve dont on attend 3 000/4 000 €. Du XX e siècle, nous mettrons encore en avant un bronze d'Abigail Varela Time for Peace de 1997 prévu à 5 000/7 000 € et un meuble console de Jules Leleu en placage d'acajou et orné d'un élément en bronze doré à motif végétal. Compter 2 000/4 000 €.
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Un air de Bassano
Il faudra envisager 4 000/6 000 € pour emporter, le vendredi 5 juillet à Toulouse , cette huile sur...Lire la suite
"Il est très talentueux, il est très intelligent, il est très beau, il est très adorable, c'est un excellent homme d'affaires, c'est une grande star de cinéma, j'aime son faux accent cockney…" Andy Warhol ne mâche pas ses mots à propos de Mick Jagger, en 1979. Les deux hommes se sont rencontrés quinze ans plus tôt à New York, alors que le musicien et son groupe sont en tournée aux États-Unis, et encore presque inconnus. En 1971, Warhol est invité à concevoir la pochette de l'album du groupe pour Sticky Fingers qui montre l'entrejambe d'un homme, et qui devient une œuvre d'art emblématique. Warhol est fasciné par le statut de célébrité de Jagger et décide de lui consacrer un portfolio de dix sérigraphies. Son nom ? Andy Warhol et Mick Jagger, 1975. Tout simplement… Le chanteur est représenté torse nu, dans des attitudes provoquantes ou sensuelles, le portfolio rendant hommage à la contre-culture des années 1970 et à la libération sexuelle. Prévoyez 40 000/60 000 € pour l'une des sérigraphies de cette série, signée des deux protagonistes (n° 38/250). Dans un tout autre genre, c'est entre 30 000 et 50 000 € qu'est espéré un exemplaire de la première lampe créée par René Lalique, le modèle aux paons.
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L’uni-verre de René Lalique
Symbole de renouveau, devenu emblème d’orgueil, leLire la suite
samedi 06 juillet 2024
Bijoux, monnaies, tableaux anciens et modernes, argenterie, meubles anciens et de style, objets d'art et d'ameublement, sculptures, bronzes
C'est une poupée Chanel créée vers 2006 et éditée par Medicom, en plastique moulé, articulée et habillée du célèbre tailleur de couleur noire, qui jouera les vedettes lors de cette vente (voir Gazette n° 26, page 126). 10 000/15 000 € sont à envisager pour cette pièce dédicacée par Karl Lagerfeld à Mlle Pouzieux, passementière historique de la maison de la rue Cambon. De ce programme généraliste, nous mettrons encore en avant un portrait d'époque Empire de Jacques-Michel-François Truilhier (1172-1852) – ayant pris part aux conquêtes napoléoniennes – par Jean-Baptiste Guérin, à la pierre noire sur papier. Compter 2 500/3 000 €.
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Signée Karl
Le samedi 6 juillet à Montargis sera annoncée à 10 000/15 000 € cette poupée 1000 % Chanel x Be@rbrick,...Lire la suite
Place à la modernité avec tout d'abord une gravure sur bois d'Henri Rivière, Deux femmes dans un champ, datée vers 1891-1894 (4 500/5 000 €), suivie d'une gouache sur papier de Mathurin Méheut, Tambour à la procession de Locronan , sans doute réalisée lors de la troménie de 1929 (2 500/3 000 €). Émile Jourdan proposera quant à lui une Vue nocturne sur l'Aven , toile aux beaux effets luministes à envisager à 15 000/25 000 €, et René Quéré Le Bateau bleu, annoncé à 6 000/8 000 €. La faïence prendra le relais avec une rare plaque de Robert Micheau-Vernez, La Cornouaille bretonne , figurant une scène de danse et issue de la manufacture Henriot (8 000/10 000 €). Citons ensuite un vase balustre de forme tronconique de René Beauclair en grès polychrome, à décor d'enroulements et de motifs géométriques, fabriqué par la manufacture de la Hubaudière vers 1925-1930, soit de la période Odetta (même estimation).
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